Brèves / Journal de bord de la course au large : Solo Guy Cotten, Class40, Voile olympique...

© Gilles Dedeurwaerder / Solo Guy Cotten

Voici le résumé des régates et des courses au large de la semaine du 9 au 15 mars 2024. Au programme : des victoires, de nouveaux projets, des arrivées et des qualifications...

Loïs Berrehar remporte la Solo Guy Cotten

Sur les deux premières manches de parcours côtier de la Solo Guy Cotten, Loïs Berrehar a remporté la première et Gaston Morvan la seconde. Les Figaro Bénéteau ont ensuite pris le départ de la grande course le 13 mars pour un parcours de 370 milles. Malheureusement, le soir même, Gaston Morvan et Chloé Le Bars sont entrés en collision, le premier étant ainsi victime d'une voie d'eau. Au terme de la course, Loïs Berrehar l'emporte à la fois sur la grande course et au classement général ce vendredi 15 mars en franchissant la ligne d'arrivée en baie de Concarneau à 7h21. Alexis Loison et Jules Delpech complètent le podium de la grande course, le jury devant décider d'un potentiel redressement de Gaston Morvan avant que le classement général définitif ne soit connu.

Un nouveau partenaire pour Justine Mettraux

Justine Mettraux qui porte les couleurs de Teamwork en IMOCA, est désormais rejointe par Groupe Snef, déjà partenaire de Xavier Macaire en Class40. La jeune femme participera d'ailleurs à la saison 2025 en double aux côtés du skipper.

Les nouvelles couleurs de l'IMOCA de Justine Mettraux
Les nouvelles couleurs de l'IMOCA de Justine Mettraux

VSF Sports se lance dans la course au large

VSF sports est investi depuis 2021 dans le monde automobile. Le groupe a décidé de se tourner vers la course au large et lance un appel à candidatures pour trouver le navigateur ou la navigatrice en Class40 qui portera leurs couleurs pour les trois prochaines années, de 2025 à 2027.

Vincent Riou de retour en Class40

Vincent Riou revient en course au large en solitaire en Class40. Il a lancé la construction d'un bateau chez Pogo Structures mis à l'eau en février 2024, qui porte les couleurs de Pierreval - Fondation GoodPlanet. La particularité de ce nouveau Class40 est de n'avoir qu'un seul safran et une quille équipée d'un trimmer. S'il gagne en performance, il tient aussi moins bien la route. Il participera à la prochaine Transat CIC, à la Transat Québec-Saint Malo et à la CIC Normandy Channel Race.

Le Class40 de Vincent Riou
Le Class40 de Vincent Riou

Camille Lecointre et Jérémie Mion rejoignent l'équipe olympique

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a validé la sélection de deux nouveaux athlètes qui intègrent la délégation française en voile. Camile Lecointre et Jeremie Mion rejoignent la délégation française en voile, en 470 mixte.

90 nations attendues pour la Semaine Olympique Française de Hyères - Toulon Provence

Du 20 au 27 avril 2024 se tiendra la 55e édition de la SOF. Ce sera le dernier grand rendez-vous multiséries avant les Jeux Olympiques de Paris. Au programme, deux évènements, la Semaine Olympique Française accueillera dans la rade de Hyères les "Qualified Nations", avec deux représentants par nation et par série, qui sont les nations qualifiées pour les JO et The Last Chance Regatta, qui regroupera toutes les nations non encore qualifiées pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, et qui pourront décrocher les 39 dernières places encore en lice. Sur chacun des deux événements, les 10 séries olympiques seront en lice : ILCA (dériveur solitaire femmes et hommes), 49er (dériveur double hommes et femmes), Nacra 17 (catamaran double mixte), 470 (dériveur double mixte), Formula Kite (kitefoil hommes et femmes), iQFOiL (windfoil hommes et femmes). 90 nations seront représentées et près de 1 000 athlètes seront présents.

L'équipage Camille Lecointre et Jeremie Mion sélectionné en voile olympique
L'équipage Camille Lecointre et Jeremie Mion sélectionné en voile olympique

Anthony Marchand et Eric Péron achèvent leur tour du monde

Le lundi 11 mars 2024, Anthony Marchand a franchi la ligne d'arrivée du tour du monde en solitaire de l'Arkea Ultim Challenge à 15h08 et 21 secondes. Il termine ainsi à la 4e place de la course après 64 jours 01 heure 38 minutes et 21 secondes de compétition. Eric Péron est le dernier concurrent de ce tour du monde, et prend la 5e place avec une arrivée le mercredi 13 mars à 14h44 et 27 secondes après une course de 66 jours, 01 heure, 14 minutes et 27 secondes.

Les Français champions du monde de dériveur 49er

À 4 mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, Clément Péquin et Erwan Fischer ont décroché le titre de champions du monde de dériveur double masculin, 49er, à Lanzarote, aux Canaries. Ils cumulent 38 points d'avance sur les Néerlandais, triples champions du monde en titre. C'est une première pour les tricolores qui n'avaient jamais remporté de titre mondial dans cette série. Chez les femmes, les Hollandaises Odile van Aanholt / Annette Duetz remportent le titre mondial. Lana Granier Amélie Riou, premières Françaises décrochent la 20e place, devant Mathilde Lovadina / Aude Compan, 32puis Charline Picon / Sarah Steyaert, 33e et Manon Peyre / Clara Sofia Stamminger de Moura, 35e.

Clément Péquin et Erwan Fischer, champions du monde © Sailing Energy / Lanzarote
Clément Péquin et Erwan Fischer, champions du monde © Sailing Energy / Lanzarote
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? L'arrivée de Thomas Coville à Brest, il y a 1 an ??

? L'arrivée de Thomas Coville à Brest, il y a 1 an ??

Actual group annonce le rachat de Gitana 17, le Maxi Trimaran Edmond de Rothschild : Une nouvelle étape pour un projet de performance et d'excellence dans... - Lire la suite

Actual group annonce le rachat de Gitana 17, le Maxi Trimaran Edmond de Rothschild : Une nouvelle étape pour un projet de performance et d'excellence dans l'engagement sportif du groupe. 

Actual group annonce le rachat de Gitana 17, le Maxi Trimaran Edmond de Rothschild : Une nouvelle étape pour un projet de performance et d'excellence dans l'engagement sportif du groupe. 

Actual et le sport : des valeurs partagées Chez Actual group, notre métier est avant tout une aventure humaine. Rencontrer des individus, écouter leurs besoins, les accompagner et les guider vers leur futur professionnel. Ce lien humain qui structure notre quotidien se retrouve également dans notre engagement sportif. En soutenant des projets ambitieux, nous tissons des liens avec les sportifs et leurs équipes, partageant avec eux un état d'esprit et des valeurs communes : l'esprit collectif, la rigueur et la performance. Dans le sport comme dans le travail, nous croyons au collectif. Le rachat de Gitana 17 : une ambition renouveléeAvec le rachat de Gitana 17, le Maxi Trimaran Edmond de Rothschild, Actual group entre dans une nouvelle phase de son projet, résolument tournée vers la performance et l'excellence. Ce bateau visionnaire, conçu pour voler au-dessus des mers, incarne l'audace, l'innovation et la précision.« Je souhaite remercier et féliciter chaleureusement Ariane et Benjamin de Rothschild pour leur audace et leur vision d'avant-garde. Grâce à cet engagement, Gitana 17 a repoussé les limites de ce qui était imaginable dans le monde de la course au large. Un immense bravo également à Cyril Dardashti, team manager, et à toute l'équipe de Gitana, dont la conception visionnaire a donné naissance à un bateau, devenu une référence et une inspiration pour de nombreux autres acteurs de la course au large. Son skipper, Charles Caudrelier, a écrit une page extraordinaire de l'histoire de ce bateau, remportant des succès d'exception grâce à son talent, son travail et sa capacité à maîtriser cette machine d'exception. Son palmarès, enrichi de victoires majeures, restera à jamais lié à l'ADN de Gitana 17 et au rayonnement du Team Gitana. En intégrant Gitana 17 à son projet, Actual group s'inscrit dans une lignée d'excellence et d'innovation, prêt à relever de nouveaux défis à la hauteur de cet héritage exceptionnel. » Samuel Tual, Président Actual groupUn projet qui nous engage et nous oblige Ce nouveau défi s'accompagne d'une ambition claire : atteindre l'excellence et se positionner parmi les leaders de la classe Ultim. Comme le souligne Samuel Tual : « Nous avons un jeune skipper talentueux qui ne demande qu'à se réaliser, il fallait lui donner les moyens en le dotant du bateau le plus performant de la flotte aujourd'hui. C'est chose faite. Ce projet va nous obliger à réhausser notre niveau de jeu, à être encore plus exigeants. Nous assumons désormais des objectifs sportifs ambitieux, ce que l'ancien bateau ne permettait pas d'envisager. »Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim 3, partage son enthousiasme : « Je suis très fier de la confiance qui m'est faite. Je suis conscient de l'enjeu et de l'exigence que ce projet impose, mais je suis certain qu'avec le Team et Yves Le Blevec, nous relèverons ce défi. Nous avons devant nous un bateau exceptionnel, un véritable concentré d'innovation et de technologie, qui va nous permettre de repousser nos limites et d'aller chercher des performances de très haut niveau. C'est une aventure qui exige le meilleur de chacun, et je suis convaincu que, collectivement, nous avons les compétences et la détermination nécessaires pour confirmer la grande histoire de ce bateau.»Planning 2025 : une année de transition et de préparationMise à l'eau au début de l'été.Transat Café l'Or, départ le 26 octobre, Le Havre : Actual Ultim 4 alignera son étrave sur la ligne de départ de la Transat Café l'Or à l'automne, sous ses nouvelles couleurs.Avec ce projet, Actual group renforce son engagement pour l'innovation, la performance et l'excellence, tant dans le sport que dans son activité quotidienne. Ensemble, nous sommes prêts à écrire une nouvelle page de cette belle aventure.Un Ultim en chiffres Longueur : 30 mètres Largeur : 22 mètres Tirant d'eau : 4,5 mètres Voiles au portant : 620 m2 Voiles au près : 400 m2Actual et la voile : une histoire de plus de 20 ans Depuis 2001, Actual s'illustre dans la course au large. Engagés aux côtés d'Yves Le Blevec dès la Mini Transat, nous sommes fiers de compter parmi les partenaires historiques de cette discipline exigeante. Cette relation, unique par sa longévité, s'appuie sur une confiance et un respect mutuel entre Yves Le Blevec et Samuel Tual, Président d'Actual group. Les projets sportifs du Team Actual et la croissance du groupe se sont nourris mutuellement. En janvier 2023, Anthony Marchand a rejoint l'aventure en tant que skipper d'Actual Ultim 3, devenant le plus jeune skipper de la classe Ultim. Il s'est lancé dans l'Arkéa Ultim Challenge 2024, son premier tour du monde en solitaire, consolidant ainsi notre engagement à repousser les limites.Les Ultim Actual 2014 Actual Ultim ( ex Maxi Sodebo) 2019 Actual Leader Ultim ( ex Sodebo 2) 2020 Actual Ultim 3 (ex Macif) 2025 Actual Ultim 4 (ex Maxi Edmond de Rothschild)Palmarès de Gitana 17, Maxi Edmond de Rothschild 2019 : vainqueur de la Brest Atlantiques, en double, Charles Caudrelier et Franck Cammas 2021 : vainqueur de la Transat Jacques Vabre, en double, Charles Caudrelier et Franck Cammas 2022 : vainqueur Route du Rhum - Destination Guadeloupe, skipper Charles Caudrelier 2024 : vainqueur de l'Arkea Ultim Challenge - Brest, 1ère course autour du monde des ULTIM en solitaire sans escale, skipper Charles Caudrelier

L'ultra-trail de Belle-Ile-en-Mer : Récit d'une expérience inoubliable pour David Cano, responsable électronique du Team Actual

L'ultra-trail de Belle-Ile-en-Mer : Récit d'une expérience inoubliable pour David Cano, responsable électronique du Team Actual

L'ultra-trail de Belle-Ile-en-Mer : Récit d'une expérience inoubliable pour David Cano, responsable électronique du Team Actual

David Cano, responsable électronique du Team ActualAprès 10 mois de préparation intense, me voilà enfin au départ de l'Ultra-Trail de Belle-Ile-en-Mer. Une aventure de 81 km autour de cette magnifique île bretonne, avec 2300 m de dénivelé, tout en longeant le sentier côtier. Depuis le moment où j'ai appris que j'étais sélectionné parmi les 500 participants, sur 15 000 demandes, je n'avais plus qu'une idée en tête : vivre cette expérience à fond et tout donner.Cette course a été pour moi un véritable défi. Il y a 4 ans, je débutais la course à pied, à 42 ans, pendant le confinement du Covid-19. À l'époque, je ne courais pas plus de 10 km. Jamais je n'aurais pensé pouvoir participer à un tel événement, encore moins terminer 20ème au classement général et 2ème dans ma catégorie M2 (plus de 45 ans) en 8h17. C'est un résultat incroyable !Une préparation de longue haleineMa préparation a véritablement commencé en novembre 2023, au moment de mon inscription, 10 mois avant la course. J'ai construit mon programme au fil du temps, en m'appuyant sur mon propre ressenti. J'ai d'abord testé pendant un mois ma capacité à encaisser un footing quotidien de 10 kmJ'ai ensuite rejoint deux clubs près de chez moi, qui m'ont aidé à structurer mes semaines autour de 6 à 7 séances d'entraînement, cumulant jusqu'à 100-120 km par semaine. Je faisais deux séances de fractionné avec le club d'athlétisme "CIMA Pays d'Auray" pour travailler la vitesse et l'intensité. En parallèle, je faisais des footings plus calmes, dont une sortie longue, avec le club "Courir à Erdeven". Et pour peaufiner mon endurance spécifique aux trails, je partais seul en forêt et en terrain accidenté, ajoutant du dénivelé à mes entraînements.Pour maintenir ma motivation, j'ai aussi participé à plusieurs compétitions intermédiaires. Un des tournants de ma préparation a été en avril, avec le Trail de Guerlédan (65 km, 2600 m de D+), réputé pour être un des plus difficiles trails bretons. Bien que je n'aie pas pu faire la performance espérée à cause de douleurs aux quadriceps, cette expérience m'a fait réaliser que je n'étais pas encore prêt pour Belle-Ile.Ma confiance est revenue après l'Ultra Marin en début juillet (70 km, un terrain plus roulant sans dénivelé), où je termine 11ème sur 1000 participants. Cette course m'a montré que je pouvais gérer des distances longues sans douleurs, en jouant avec la tête de course.J'ai ensuite intensifié ma préparation technique et musculaire pendant les deux mois d'été, avec des séances dédiées au renforcement des jambes et au travail en côte. À la fin de l'été, à trois semaines de Belle-Ile, j'étais mentalement et physiquement prêt.Le jour J : émotions, efforts et soutien familialLe départ fut donné à 6h du matin, encore dans l'obscurité. J'ai pris le départ ambitieux que j'avais prévu, en partant avec la tête de course. J'ai rapidement laissé les cinq premiers partir, mais je me suis retrouvé en tête du deuxième peloton. Courir à la lampe frontale sur ce sentier côtier avec, derrière moi, une colonne de petites lumières, fut un moment impressionnant, presque irréel.J'ai conservé cette place de 6ème jusqu'au premier ravitaillement. Mais cette ambition a eu un prix. À partir du 25ème km, j'ai commencé à me faire rattraper. Chaque coureur qui me dépassait entamait un peu plus mon moral. J'ai craint d'avoir mal géré mes efforts et d'avoir brûlé trop d'énergie dès le début. Heureusement, à chaque ravitaillement, ma famille était là. Ils m'encourageaient, me rassuraient et me rappelaient que j'étais encore dans les temps prévus. Je leur avais donné des temps de passage pour viser entre 8h et 8h30 de course. Ces moments de soutien étaient cruciaux. Mes filles, surtout, ont été mes piliers. À un moment clé, au dernier ravitaillement, elles m'ont rappelé mon regain d'énergie à la fin du Trail de Guerlédan. Cet encouragement m'a donné la force de relancer dans les 15 derniers kilomètres, où j'ai réussi à reprendre 5 places.facu.ratti (crédit photo)Le recul : apprentissages et perspectivesAprès coup, je réalise que mon corps a trouvé son propre rythme, une allure qui m'a permis de faire une course "confortable". Pourtant, avec du recul, je sais que j'aurais dû démarrer plus prudemment pour mieux vivre ma course et espérer un meilleur résultat. J'ai vu d'autres coureurs, plus expérimentés, partir lentement et remonter progressivement dans le classement. Ce sont des leçons précieuses pour mes prochains défis.Je m'inspire aussi beaucoup de mon expérience dans le Team Actual. Comme en course au large, la préparation d'un trail doit être rigoureuse. Mon équipement est choisi pour être léger, confortable et performant. Je porte une attention particulière à l'alimentation, testant les aliments à l'entraînement pour éviter les mauvaises surprises en course. Toute cette préparation matérielle m'aide à me sentir prêt mentalement. Dans les moments difficiles, je pense souvent à l'engagement mental des marins, partis pour des courses de plusieurs semaines. Cela m'aide à relativiser mes difficultés qui, elles, ne durent que quelques heures.Ce que je retiens surtout, c'est la dimension humaine de cette aventure. Partager ces moments avec ma famille a rendu cette expérience encore plus spéciale. Leur présence à chaque ravitaillement, leur soutien moral, et même l'aide logistique ont largement contribué à ma performance. Cette solidarité familiale est sans doute le plus beau souvenir que je garderai de cet ultra-trail.Et après ?L'année 2025 s'annonce comme une nouvelle étape dans ma pratique du trail. J'ai pris la décision de travailler avec un coach pour personnaliser et affiner ma préparation. Ensemble, nous sommes en train de construire un programme intelligent pour progresser durablement.À peine la ligne d'arrivée franchie à Belle-Ile, je cherchais déjà un nouvel objectif, notamment un ultra trail de 100 km en Bretagne prévu en décembre. Mon idée était d'y participer en mode "aventure", mais mon coach, qui a déjà cerné ma mentalité, m'a conseillé de ne pas y prendre part. Selon lui, j'aurais du mal à m'empêcher de me laisser emporter par l'esprit de compétition, ce qui risquerait de compromettre une préparation hivernale solide pour la saison 2025.L'objectif est donc de prendre le temps de progresser sereinement, pour être en capacité de participer à des ultras en montagne. Mon coach pense qu'on peut élaborer un programme qui allie mes deux envies : participer au Ouest Trail Tour, qui réunit les sept plus grands trails de Bretagne, et une introduction progressive aux trails de montagne. J'ai hâte de voir ce que 2025 nous réserve et de relever de nouveaux défis avec cette approche plus structurée.