1 - Best-seller de l'un des plus grands constructeurs français dans les années 1970, ce voilier doit son design à l'architecte Philippe Harlé. D'une longueur de 7,60 m, il possède une carène toute ronde. On lui reconnait un bon comportement marin et un beau volume habitable.
2 - Lui aussi a vu le jour dans les années 1970, commercialisé par le chantier Dufour. Petit frère du Sylphe, il rencontre encore plus de succès que ce dernier. Reconnu pour ses qualités nautiques — particulièrement performant au près — il permet de partir en croisière en famille, mais aussi de régater. Il possède même son propre "championnat du monde" organisé chaque été.
3 - Ce plan signé André Mauric est toujours prêt à se frotter aux conditions difficiles. S'il est très performant au près, le portant est une autre affaire. De construction solide, il a vu le jour à la fin des années 70 commercialisé par Jeanneau.
4 - Ancêtre du Fifty, il illustre à merveille ce qu'est la croisière "voile et moteur". Premier modèle — et le plus connu — du constructeur finlandais du même nom, possède un gréement ketch et un tableau arrière tout rond (à la norvégienne). Avec un moteur de 70 CH, il assume complètement son nouveau genre. À l'intérieur, c'est comme à la maison. Les aménagements sont très spacieux et tout en bois. En 1979, le modèle évolue pour une des superstructures en polyester et le château arrière auparavant proposé en option est installé en série.
5 - S'il est aujourd'hui une valeur sûre dans la catégorie des croiseurs hauturiers, ce voilier de grande série en aluminium en forme (une rareté pour l'époque) a pourtant été dessiné par Philippe comme voilier de course-croisière. Construit par le chantier Pouvreau de 1973 à 1983, sa carène est tout en rondeur avec beaucoup de volume. À l'intérieur, ses aménagements sont idéaux pour la croisière.
6 — Ce dériveur de 5,50 m signé Jean-Jacques Herbulot a vu le jour en 1954. Fin à la barre, vif, performant et étonnamment marin dans la grosse brise, il reste toujours dans le coup comparé à des unités bien plus modernes. Transportable, il convient parfaitement au cabotage et son élégance saura charmer les amateurs de beaux bateaux.
7 - Ce croiseur familial dessiné par Philippe Harlé en 1963 reste l'emblème de la plaisance de cette époque. La grande nouveauté de ce bateau c'est sa construction en contreplaqué qui a révolutionné la pratique des chantiers Aubin. Avec une longueur de seulement 6,50 m, ce petit voilier a permis de démocratiser la croisière et la course-croisière et il est devenu le 1er bateau de voyage à tout petit budget. Indice : on le surnomme la 4 L des mers.
8 - Premier modèle de grande série de Jean-Marie Finot, il signera le succès de l'architecte. Construit en 1969, il subira plusieurs évolutions au gré des demandes des régatiers et des chantiers jusqu'en 1976. Conçu à la base comme un prototype de course pour la Hollande, il est ensuite décliné en Australie en tant que voilier de croisière. L'évolution suit son cours année après année, jusqu'à ce que naisse la version la plus aboutie de ce bateau, qui sera choisi comme support pour le Tour de France à la Voile (il le restera 6 ans). En 1975, il est élu bateau de l'année ! Consécration.
9 - Il est l'un des premiers croiseurs de grande série construits en polyester et le premier croiseur côtier de Jeanneau. Lancé en 1965, il est reconnaissable à sa tonture de pont inversée jusqu'au début du cockpit. Sportif, il offre de belles sensations de vitesse à ses occupants. Parfait pour la croisière côtière et les mouillages peu profonds, il est doté d'un gréement fractionné sans pataras.
10 - Il est l'un des modèles emblématiques du chantier Wauquiez et sa silhouette allongée et étroite est encore dans l'air du temps. Certes le volume habitable est un peu restreint, mais ses performances au près sont notables. Lancé en 1968, ce voilier de 9,70 m possède une remarquable qualité de construction.
Les voiliers
A - Centurion 32
B - Nauticat 33
C - Ecume de mer
D - Sangria
E - Arpège
F - Alizé
G - Corsaire
H - Melody
I - Muscadet
J - Romanée