La golden Globe Race aura bien lieu, mais ne sera pas une course ! Suite à des discutions avec la Fédération Française de Voile, la course autour du monde qui 50 ans plus tard, veut remettre les participants dans la peau des concurrents du Golden Globe de 1969, ne pourra pas être inscrite au calendrier officiel des courses.
La raison invoqué par la FFV : trop d'écart avec les nouvelles normes de sécurité. Les organisateurs de la GGR s'en défendent. En tête des défenseurs, le navigateur Jean-Luc Van den Heede qui doit prendre le départ sur Matmut, un Rustler 36.
En effet, si les concurrents n'auront pas le droit de communiquer avec la terre autrement que par une BLU, des moyens de sécurité comme des balises de détresse ou des téléphones iridium seront présent à bord uniquement pour la sécurité.
Ainsi le règlement de la course prévoit sur chaque bateau :
- 3 systèmes de tracking indépendants
- 2 téléphones satellites iridium
- 3 balises de détresse, dont une personnelle
- 1 radio BLU
- 1 radio HF SSB
- 1 radio VHF
- 2 radios HH VHF
- 1 radio One GMDSS VHF HH
- 1 radio aviation band VHF
- 1 radeau de survie Solas
- 1 système de panneau solaire d'urgence.
Certains moyens comme la radio aviation ou le radeau Solas ne sont même pas obligatoires dans les courses au large supervisées par la FFV…
En plus pour cette course, les concurrents doivent prouver à l'organisateur qu'ils sont capables de mettre en place un gréement de fortune ou de naviguer sans leur safran. Aucune autre course ne demande ces mises en situation avant le départ !
Même si la FFV s'est donnée jusqu'à janvier pour prendre une position définitive, la présentation des consignes de sécurité pour cette course leur ont déjà fait annoncer qu'ils ne feront rien pour empêcher "cette aventure d'être vécue considérant que les marins qui s'y préparent marchent sur les traces de l'Histoire."
Un départ avec 2 bateaux mythiques
Le départ de cette épreuve est donc confirmé pour le 1er juillet 2018 depuis les Sables-d'Olonne. Et pour l'image, le Joshua de Bernard Moitessier et le Suhalli de Sir Robin (deux bateaux mythiques de l'épreuve de 1969) devraient couper la ligne de départ suivi de toute la flotte qui pourrait compte au maximum 30 bateaux (23 définitivement inscrits en cette fin 2017).