Défi transatlantique pour le MaxiCat Victoria : Alex Pella s'attaquent à la Route de la Découverte

Le maxi catamaran Victoria d'Alex Pella prend la mer pour un défi de taille : battre le record de la Route de la Découverte, un parcours emblématique reliant l'Espagne aux Bahamas. Ce défi technique et stratégique prépare l'équipage pour un objectif encore plus ambitieux : un tour du monde à l'envers, contre vents et courants dominants.

Un départ historique vers les Bahamas

Samedi 9 novembre 2024, à 22h25, Alex Pella et son équipage ont quitté Huelva en espagne pour entamer la mythique Route de la Découverte, suivant la trace de Christophe Colomb. L'objectif ? Battre le record de la traversée jusqu'à l'île de San Salvador dans les Bahamas, en moins de onze jours et sept heures, record établi par l'équipage de MAPFRE. Ce parcours, long de plus de sept mille kilomètres, représente un défi humain et technique.

Un équipage international pour un multicoque emblématique

Sous le commandement d'Alex Pella, marin aguerri et recordman de l'océan, six coéquipiers, tous experts en navigation, se sont embarqués pour cette traversée. Parmi eux, des noms comme Lalou Roucayrol, technicien multicoques reconnu, et Pablo Santurde, navigateur d'expérience, apportent leur savoir-faire pour optimiser le MaxiCat. Cette équipe multidisciplinaire, composée de navigateurs et de techniciens spécialisés, est déterminée à franchir l'Atlantique tout en se préparant pour un tour du monde particulièrement exigeant.

Le MaxiCat Victoria : prototype de course et de durabilité

Le choix du MaxiCat Victoria, construit en France entre 1999 et 2000, s'inscrit dans une démarche de réutilisation et de performance durable (Recycle). Ce multicoque mythique, autrefois vainqueur de Trophee Jules Vernes, est à la fois rapide et adaptable, avec une surface de voile atteignant 990 mètres carrés au vent arrière et une vitesse maximale de 44 nœuds. Sa conception allie légèreté et robustesse, ce qui en fait un atout pour cette traversée transatlantique, mais aussi un laboratoire idéal pour tester des technologies et des pratiques de durabilité.

Une préparation pour le tour du monde à l'envers

Au-delà de ce record transatlantique, cette traversée a pour but de préparer l'équipage et le catamaran pour le défi ultime : un tour du monde vers l'ouest, contre les vents et les courants dominants. Ce périple exigeant, surnommé le "tour du monde à l'envers", impose une préparation méticuleuse et une endurance hors du commun. La traversée retour de San Salvador à l'Espagne sera l'occasion de tester la résistance des marins et de peaufiner les réglages du bateau.

Un hommage aux grandes explorations et à la navigation durable

Ce projet n'est pas seulement sportif ; il s'inscrit dans une démarche historique et écologique. En suivant une route emblématique, l'équipage d'Alex Pella rend hommage à l'histoire maritime tout en adoptant une approche respectueuse de l'environnement : alimentation durable, eau potable produite à bord, et limitation des émissions. Cette traversée transatlantique devient ainsi un symbole des nouveaux défis que les marins modernes souhaitent relever en réduisant leur impact écologique.

    Suivi de la cartographie du record ici :
Plus d'articles sur le thème
Réagir à cet article
Ajouter un commentaire...