Des dégâts trop conséquents pour être réparés rapidement
Quelques jours après son arrivée au Cap, le trimaran SVR Lazartigue a été sorti de l'eau ce dimanche 28 janvier pour évaluer les dégâts survenus 10 jours plus tôt dans l'Atlantique sud. Les dommages engendrés par la collision sont finalement trop importants pour être réparés dans un délai raisonnable et repartir en course. Cécile Andrieu, team manager raconte : "En sortant le bateau, on a pu constater l'ampleur des dégâts. Au vu de la taille de l'ouverture dans le fond de coque, on estime qu'il n'est pas envisageable de pouvoir repartir en course. Cela nécessiterait des travaux lourds, très longs et nous n'avons pas forcément la capacité de les faire ici. Nous nous dirigeons donc vers un abandon."
Se tourner vers l'avenir pour de nouveaux projets
Le team va désormais réfléchir aux différentes étapes de la réparation. La prochaine étape est d'abord de ramener le bateau à Concarneau, en cargo ou en convoyage avec une arrivée estimée la deuxième quinzaine de mars. Le chantier devrait ensuite durer trois mois pour une remise à l'eau au début de l'été.
Même si c'est la première fois que Tom Laperche est obligé d'abandonner une course, il relativise. Le skipper se lancera à partir de la fin octobre sur le record du Trophée Jules Verne, autre tour du monde, cette fois-ci en équipage. Il conclut : "Dans les prochains mois, nous allons continuer à fiabiliser et améliorer le Trimaran SVR-Lazartigue. J'ai évidemment envie de renaviguer le plus vite possible mais les travaux sont conséquents. J'espère que la remise à l'eau sera possible à la fin du printemps, début de l'été. Ce qui m'aide le plus aujourd'hui, ce qui me ramène de l'envie et la motivation, c'est de penser à la suite, d'imaginer ce qu'on peut faire sur le bateau et penser au programme. Se projeter sur le fait de pouvoir naviguer à nouveau sur ce magnifique bateau. C'est tellement incroyable."