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Dans Tout le monde m'appelle Mike, le film de Guillaume Bonnier, chacun court après la liberté. Isabelle et son fils Damien embarquent avec Jean sur un voilier pour échapper aux tracas d'une vie quotidienne terrestre. Le voyage démarre à Toulon, mais nous retrouvons cet équipage à Djibouti après avoir déjà traversé la Méditerranée et descendu la Mer Rouge. Mais une escale forcée pour une panne mécanique va entrainer de nombreuses conséquences.
Une goélette en acier
Le voilier est une goélette en acier, sans doute une finition amateur, de plus de 15 m qui semble très costaud. Mais cette solidité ne permettra pas de les sauver totalement. À Djibouti embarque Mike, un Somalien qui cache son identité. Lui aussi à la recherche de la liberté.
Il gagnera ses galons à bord en repoussant des pirates, mais n'arrive pas à comprendre pourquoi le jeune couple ne veut pas retourner à la civilisation, l'eldorado que le jeune noir croit idyllique. C'est cette mauvaise compréhension qui va entrainer la déroute de tout l'équipage.
Un film qui montre bien le voyage à la voile
Côté nautique, ce film, qui se déroule quasiment intégralement sur le voilier, montre de beaux moments de vie à bord et des manœuvres. On vit au rythme nonchalant des quarts qui se déroulent toujours dans une atmosphère chaude et par beau temps. Mais ça navigue.
Ce film présente bien le temps long des grandes navigations. On a le temps de regarder la mer, de se régaler des couchers de soleil, de s'émerveiller devant les dauphins. Si cette histoire finit en drame, c'est avant tout un beau voyage à la voile.
"Tout le monde m'appelle Mike" de Guillaume Bonnier sort en salle le 5 juillet 2023.