Go Fast Sailing : Aider des skippers en navigant sur un bateau de course ?

Les Mini 6.50 sont une des cibles de Go Fast Sailing © DR

En créant Go Fast Sailing, Charles d'Oiron vise 2 objectifs : aider à la découverte des bateaux de course au large, tout en aidant les skippers à boucler leur budget. Il nous explique la plateforme internet qu'il a lancée.

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Envie de découvrir les engins de voile de compétition

Charles d'Oiron est développeur web de métier. En parallèle de son travail pour de grandes institutions, il développe des applications mobiles pour des causes auxquelles il croit, comme il l'a fait avec CollectforGood au début du conflit en Ukraine. Le jeune homme de 35 ans est également "planchiste très amateur et navigateur du dimanche". Mais la passion et la curiosité l'on amené à mêler travail et loisir en lançant Go Fast Sailing, comme il l'explique : "C'est né très simplement. J'avais envie de monter un jour sur un IMOCA, mais ce n'est pas possible simplement. J'ai donc essayé de trouver une solution vertueuse."

Faire plus que regarder depuis le ponton
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Aider les skippers à se financer

Le jeune imagine de connecter des skippers en recherche de fonds et des amateurs en quête de navigation sur des bateaux de course. Le concept du site est posé explique-t-il en résumé. "Il y a beaucoup de skippers qui ont besoin de fonds. En même temps qu'une sortie on finance un projet, avec 3 offres, en voile légère et sports de glisse avec un coaching par un sportif réputé en windfoil ou wingfoil par exemple, une offre medium en Mini 6.50 ou en Class40 et une offre premium en IMOCA ou en Ultim qui peut permettre d'embarquer de futurs sponsors potentiels".

Nombreux sont les ministes en mal de financement
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Des verrous réglementaires

La première version de Go Fast Sailing est en ligne. Le jeune homme indique avoir consulté des juristes dans un domaine réglementé où la compétence d'un coureur au large n'implique pas nécessairement qu'il soit titulaire du diplôme adéquat pour embarquer des passagers à titre payant. Le lancement ne manquera pas de faire des remous.

En l'état, Go Fast Sailing propose 2 solutions. Dans le cas où le skipper dispose d'un brevet professionnel, celui-ci édite une facture pour la prestation effectuée. Dans le cas contraire, la navigation est considérée comme une contrepartie à une opération de financement participatif.

Quelques semaines après le lancement, quelques premiers bateaux issus de flottes exploitées professionnellement, ainsi que des Mini 6.50 sont inscrits.

Si la légalité de ce go fast de la voile est confirmée, nul doute qu'il devrait accélérer rapidement !

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Michel Rivière
Michel Rivière
Super idée
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