Un panneau composite trop raide et imparfait
Dans le dernier épisode du refit de Duracell, son ancien 60 pieds de course, Matt a préparé le dessus du futur roof en stratifiant sur une face un grand panneau de mousse. Les températures du nord des Etats-Unis à l'approche de l'hiver sont très basses, et il a pris soin de réaliser un mini "four artisanal" pour maintenir une température acceptable pour la polymérisation de la résine.
Mais au moment d'enlever le sac à vide, l'aspect du panneau est décevant et inquiétant : la résine a laissé des vides et la surface n'est pas lisse.
Matt tente tout de même de monter la pièce sur le bateau et de la cintrer sur les barrots du roof. La sanction est immédiate. Le panneau craque, et malgré les tentatives de réparation, puis de récupération de la matière première, il faut tout jeter à la poubelle.
Des leçons pour une meilleure stratification sous vide
Après la déception, Matt liste dans l'épisode suivant les leçons de cet échec. Pour sa nouvelle tentative, Matt fait le choix d'une résine epoxy à polymérisation lente, pour avoir le temps de travailler sereinement, en se faisant de plus aider par un ami. Il réalise également un bâti en mélaminé pour réaliser la mise sous-vide sur une surface plane.
Le résultat est nettement meilleur, avec un aspect de surface qui sera nettement plus facile à travailler et peindre dans le futur, et une résistance supérieure, en l'absence de vides.
Faciliter le cintrage
Arrivé à l'étape du cintrage, Matt prépare également l'opération. Au lieu de se contenter d'appuyer sur le grand panneau, il fait des entailles dans la mousse à l'axe du roof. La pièce prend alors plus facilement sa forme. Vissée sur les raidisseurs, elle épouse finalement les barrots.
Apprenant des erreurs, Matt peut ensuite s'attaquer à la cloison de chariot de grand-voile.