La mer, espace inaccessible au néophyte ?
Nous partageons depuis quelques semaines l'histoire d'une famille, partie presque sans expérience pour une boucle atlantique. Et les commentaires sur ces articles sont éloquents. Entre fascination et respect pour les uns et procès en inconscience pour les autres. Pour certains, le voyage est réservé aux vieux loups de mer après des années de formation en école de voile, alors que d'autres font fi des dangers.
Pour les lecteurs attentifs, ils verront dans la démarche de l'équipage de Misster Sailing une fougue qui sait garder la raison, grâce à sa préparation et sa capacité à s'entourer, à mille lieux de l'inconscience. Des initiatives que nous avons plaisir à vous transmettre.
Pour autant d'autres récits, plus dangereux, émaillés d'incidents et de risques inconsidérés peuvent être instructifs et jouissifs à lire, à l'image de la Traversée de Pierre-François Memain.
Une culture nautique technique et historique
Pour autant, découvrir les trucs et astuces, s'inspirer de l'histoire, enrichir son vocabulaire nautique est l'affaire d'une vie de plaisancier, qu'il soit d'eau douce ou de mer.
Cette semaine encore, entre le portrait de la pionnière des navigatrices Virginie Hériot, la découverte du musée maritime de Rotterdam et celle du parler fluvial, notre connaissance de l'histoire nautique s'enrichit. Un détour pour une visite du lac de Vouglans avant de plonger en fond de cale pour régler les commandes moteur et s'assurer de la recharge des batteries et nous sortirons comme des plaisanciers plus aguerris, mais avec toujours des choses à apprendre !