Sous la houlette de Sir Russel Coutts, médaillé d'or olympique et multiple vainqueur de la coupe de l'America, le dernier acte du championnat des SailGP s'est ouvert par la présentation du 1er trophée de cette compétition internationale.
La dynamique Tiphaine Turluche, team manager de la Team France nous explique: "le dernier final va durer entre 12 et 16 minutes. Tout est fait pour que le spectateur profite au mieux de l'évènement, c'est très excitant !"
Un évènement adapté au grand public
Les 13 tribunes installées sur la digue du large ont su attirer un large panel de spectateurs, et leur offrir un point de vue inédit sur la compétition, malgré des conditions inhabituelles pour le plan d'eau marseillais. Non seulement le parcours de régate était très proche des tribunes, mais plusieurs écrans géants étaient disposés sur ces mêmes tribunes, permettant au public de ne pas en rater une miette. La ligne d'arrivée mouillée devant les gradins rajoutait une proximité entre spectateurs et équipages, goutant au plus près la vue des F50 déboulant à 35 nœuds.
On entre dans une nouvelle ère dans l'organisation des compétitions de voile. Le stade nautique n'a jamais aussi bien porté son nom. La mise en avant des régates est optimale et adaptée à tous les publics, novices ou connaisseurs. La flotte de bateaux spectateurs était dense, mêlant voiliers, yacht et pointus (on est à Marseille peuchère !), malgré une ambiance quelque peu chahutée par le petit clapot présent devant le vieux port.
Un acte final disputé sur 3 jours
Les deux premières journées étaient constituées de régates en flotte, afin de définir les deux meilleurs équipages amenés à s'affronter en match race pour la finale. Team France a remporté une manche devant un public acquis à sa cause, et a gagné une place dans le classement général. Tout cela est de bon augure pour la future saison de SailGP.
Le duel final opposant les Japonais aux Australiens a tourné à l'avantage de ces derniers, menés de main de maître par le très inspiré Tom Slingsby. Le suspens est resté entier jusqu'au dernier bord, pendant lequel le médaillé olympique a su profiter d'une petite erreur tactique de l'équipage nippon, qui a laissé filer Slingsby vers la ligne d'arrivée.
Cette victoire australienne clôture une incroyable saison, mettant en avant les voiliers les plus rapides du monde, menés par les équipages les plus talentueux du moment. Vivement la SailGP 2020 !