L'histoire de cette course transatlantique en solitaire
The Transat est imaginé en 1960 par une poignée de marins, désireux de traverser l'Atlantique en solitaire en un temps record. À l'époque, cette course à la voile s'appelle "Observer Single-handed Trans-Atlantic Race", autrement dit l'OSTAR et relie Plymouth à New York. De 1964 à 2000, l'arrivée est donnée à Newport, puis en 2004 et 2008, Boston est choisi comme ville d'arrivée.
Elle est organisée tous les quatre ans jusqu'en 2008, mais l'année 2004 marque un tournant pour la course transatlantique en solitaire. Cette dernière passe sous l'organisation OC Sport Pen Duick et se scinde en deux avec une course uniquement réservée aux skippers professionnels. La traditionnelle OSTAR, ouverte aux amateurs sera organisée par le Royal Western Yacht Club l'année suivante.
Après l'édition 2008 qui consacrera Loïck Peyron (avec un retour à New York), il faudra attendre huit ans — 2016 — pour que renaisse la Transat anglaise, qui accueillera cette année-là les Ultimes, entre autres nouveautés. Elle sera remportée par François Gabart sur Macif en 8 heures, 8 jours et 54 minutes.
Une nouvelle édition avec un départ en France
La plus vieille des transatlantiques en solitaire aura donc changé de nom ou de port d'arrivée, mais jamais de concept : "Un homme, un bateau, l'océan". Elle aura vu s'aligner sur la ligne de départ les plus grands noms de la course au large, comme Sir Francis Chichester, vainqueur de la 1re édition, Éric Tabarly, qui la remportera à deux reprises (1964 et 1976) et Loïck Peyron trois fois (1992, 1996 et 2008). Sur les 14 vainqueurs, 11 sont français.
Et c'est ce qui a peut-être influencé l'organisation à organiser le départ de The Transat 2020 depuis Brest. "La France et plus particulièrement la Bretagne sont aujourd'hui les places fortes incontestées de la course au large, à plus forte raison en solitaire" explique l'organisation. La ville portuaire possède également toutes les infrastructures et la capacité nécessaire pour accueillir la course.