Comptez le nombre de mâts !
Avant toute chose, le nombre de mâts est une bonne identification. S'il n'en a qu'un, c'est assez simple. Ce sera un sloop ou un cotre (suivant la forme et le nombre des voiles d'avant). La plupart des voiliers modernes sont gréés de la sorte. En effet ces voiliers ont l'avantage d'avoir des voiles qui se manient facilement sans vergue ni tangon.
Deux mâts pour diviser la voilure
Quand le bateau devient trop grand ou pour faciliter la manœuvre, les architectes peuvent diviser la voilure en la faisant porter sur plusieurs mâts. Plutôt que d'installer un seul mât qui serait très haut avec des voiles de grande surface, le plan de voilure de ce voilier est divisé.
Dans la catégorie des voiliers à 2 mâts, on trouve des ketchs, des yawls ou des goélettes. Si les ketchs et les yawls sont délicats à différencier de loin, la goélette avec son mât avant plus petit (ou de même taille) que celui d'arrière se différencie très bien.
Trois mâts ou plus, place à la marine traditionnelle
Dans la marine traditionnelle, qu'elle soit marchande ou militaire, les voiliers possédaient des voiles carrées. De forme carrée, ce type de voiles est établi sous une vergue (espar rigide horizontal). Suivant le nombre de mâts, on parle de trois mâts carré ou de quatre mâts carré.
Peu performant pour remonter au près, ces voiles ont été abandonnées sur les voiliers modernes. Elles ne sont encore visibles que sur les "vieux gréements" qui reprennent les dessins traditionnels.