Où en es-tu de ta préparation ?
Tout va bien, nous sommes dans le timing. Notre petite équipe vient de se renforcer. Nous sommes passés de 2 à 3 personnes avec l'arrivée d'un nouveau préparateur. Le bateau est à l'eau, bien prêt. Il nous reste des derniers préparatifs de détail.
Des détails comme l'avitaillement ?
Le gros de l'avitaillement est fait. Toute la partie lyophilisée est déjà bouclée. Nous chargerons le frais une fois aux Sables. C'est un gros travail que de prévoir ces repas. Mais aujourd'hui c'est prêt. J'ai prévu 100 jours de nourriture. Pour la dernière édition, avec ce bateau Tanguy de Lamotte a mis 98 jours… Et en cas de coup dur, j'ai aussi embarqué une ligne de pêche !
Que te restera-t-il à faire aux Sables ?
Là-bas, nous prévoyons principalement de réaliser les visites de sécurité. Même si nous avons essayé de les anticiper, sans doute qu'elles demanderont quelques petits ajustements. Nous aurons aussi beaucoup de visite des sponsors et journalistes à bord. Tout ce passage gêne l'équipe technique dans leur travail. C'est pourquoi nous ne nous lancerons pas dans des travaux de strat' par exemple.
Toute cette préparation ne te laisse pas beaucoup de temps pour naviguer !
Au contraire, nous sortons souvent en mer en ce moment. Pour tout tester et tout régler. Nous réservons aussi trois jours pour constituer une banque d'image qui sera utilisée tout au long de la course. Aujourd'hui, nous sommes encore à Port La Foret. Maintenant que les gros chantiers sont terminés, nous préparons le départ vers Les Sables-d'Olonne où nous devons être au ponton avant le 14 octobre.