Les voiliers avec deux mâts se classifient en 3 catégories : le ketch, le yawl et la goélette.
Le ketch
Ketch : - 1 grand-voile - 2 foc ou génois - 3 artimon
Un ketch a le mât d'artimon (à l'arrière) plus petit que le mât principal (appelé grand mât). Pour être un ketch, le mât d'artimon doit être placé en avant de la barre, ou plus exactement du safran. Si le mât d'artimon est en arrière, nous sommes en présence d'un yawl (voir plus bas).
Un ketch a toujours une grand-voile sans flèche. Un ketch qui grée un flèche (voile triangulaire au-dessus) du flèche est un Dundee.
Le Yawl
Yawl : - 1 grand-voile - 2 foc ou génois - 3 tape-cul
Le yawl possède le même gréement que le ketch, mais l'artimon s'appelle ici un tape-cul et il est placé en arrière du safran. Souvent de petite taille, il ne sert pas à la propulsion du bateau, mais à équilibrer le voilier en fonction des conditions.
Placé très en arrière du bateau, il nécessite souvent une queue de malet (sorte de bout-dehors vers l'arrière) pour porter son écoute. Elle peut porter une sous-barbe pour sa rigidité.
La goélette
Goelette (mâts de taile identique) : - 1 misaine - 2 foc ou génois - 3 grand-voile
Goelette (mât de misaine plus petit que le grand mât) : - 1 misaine - 2 foc ou génois - 3 grand-voile
La goélette a au moins 2 mâts, mais peut en porter plus. Les mâts sont soit de tailles identiques, soit le mât avant (mât de misaine) plus petit que le mât principal. Il existe de nombreuses formes de voile sur les goélettes que la misaine gréée comme une grand-voile (sur une bôme) soit comme un foc avec le point de drisse sur le grand mât.
Parmis les exemples connus de ketch on peut citer Pen Duick VI avec lequel Tarbaly remporta la transat en solitaire ou bien encore Joshua avec lequel Moitessier effectua son célèbre tour du monde
Typique du yawl, le bateau dessiné par Harlé pour Van Den Heede avec lequel il fini 3e de son premier Vendée Globle.
Les bateaux d'exploration Tara et Why sont des goélettes avec grand mât aussi haut que le mât de misaine.