Volvo Ocean Race - Dongfeng Race Team a soif !

© Sam Greenfield / Dongfeng Race Team / Volvo Ocean Race

Ce lundi 20 avril, le dessalinisateur électrique de Dongfeng est tombé en panne, menaçant dangereusement la poursuite de l'étape. Coup dur pour l'équipe franco-chinoise qui avait rencontré des problèmes de mât sur l'étape précédente et avait dû abandonner l'étape.

Dongfeng Race Team recontre des problèmes avec son dessalinisateur, ce qui compromet, sérieusement. À bord des bateaux de la Volvo Ocean Race, le dessalinisateur sert non seulement à transformer l'eau salée en eau douce, pour boire, mais aussi pour manger. Les marins mangeant majoritairement de la nourriture lyophilisée. Sur cette étape, qui s'annonce déjà comme l'une des plus chaudes, l'équipage a calculé que la ration minimum était de 18 litres par jour.

Pour avoir de l'eau douce, la solution de secours de l'équipage est de pomper l'eau à la main grâce à une pompe manuelle. "Sur le papier, la machine produit 35 litres par heure, mais c'est loin d'être le cas" explique Sam Greenfield, le reporter embarqué. Graham Tourel, membre de l'équipe technique a déjà calculé que pour pouvoir fournir l'eau nécessaire à tout l'équipage, il faudrait pomper 8 à 9 heures par jour. En réalité, il faut pomper 30 minutes pour avoir 3 litres d'eau.

Pour le moment, les équipiers se relaient à la pompe pendant que Kevin Escoffier et Charles Caudrelier tentent de réparer l'appareil. "Avec Kevin on a passé plus de 12 h à tenter de le réparer avant de trouver le problème. Malheureusement, le problème est grave et notre réparation a peu de chances de fonctionner. Nous aurons le résultat dans 12 heures lorsque la colle aura séché. C'est un gros coup dur, le sort qui s'acharne sur nous après ce mât, cet appareil sort de révision et cède ainsi" raconte Charles Caudrelier.

Crédit : Sam Greenfield / Dongfeng Race Team / Volvo Ocean Race

Il reste moins de 4700 milles pour atteindre Newport, ce qui correspond à environ 18 jours de course. Si la réparation ne tient pas, Dongfeng devra surement s'arrêter. "Sans eau douce, on ne peut pas continuer. S'arrêter pour réparer nous coutera cher en milles, les règles nous obligeant à rester au minimum 12 h au port. Si nous voulons nous arrêter, il faudra faire un gros écart de route" détaille Charles Caudrelier. L'équipage franco-chinois compte pour le moment sur sa pompe manuelle, mais ne sait pas si une utilisation prolongée de l'appareil lui permettra de résister pendant ces 18 jours.

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