L'expression « faisant route » s'applique à tout navire qui n'est ni à l'ancre, ni
amarré à terre, ni échoué. Un navire peut donc être en route avec ou
sans erre. (Voir définitions dans RIPAM) et conserve donc ses feux de
route.
Le plus simple est d'avoir une longue amarre légèrement lestée et de cravater la bouée. L'amarre se bloque sous la bouée sur la chaine et étant en double, le départ en est facilité. En cas de forte houle c'est la seule solution viable.
je suis intéressé par la solution de "cravater la bouée". en effet le plus dur c'est une prise de bouée par vent un peu fort et là par l'arrière c'est chaud aussi. est ce que bateaux.com peut faire un complément avec photos et retours d'expérience sur cette méthode ?
"les parois des écluses, sont incurvés pour mieux résister à la pression de l'eau". C'est surtout pour écluser plus de bateaux. La voute qui résiste à la pression de l'eau est dans l'autre sens (barrage).
C'est pour éviter la pression des terres consituant les berges qui ferait s'affaisser les murs de briques du XVIIème siècle qui constituent les parois de retenue de l'eau, soumises à de fréquents cycles de vidage-remplissage qui sollicitent et impactent les murs. Un canal bien conçu par les ingénieurs, souis Louis XIV.
Je rajouterais que le génois n'étant pas bordé immédiatement, il y a un court moment pendant lequel la grand voile est bordée mais pas le génois. La puissance de la GV peut alors faire loffer et provoquer un manque à virer. Pour ma part, je choque un peu la GV en sortie de virement et je la reborde quand le génois porte bien.
C'est vrai en particulier pour les bateaux modernes avec une grande GV et un faible recouvrement.