A mon avis, le RIPAM qui fixe des obligations pour les bateaux non privilégiés ET privilégiés, m'impose surtout dans ce cas de ne pas modifier ma route et donc de conserver mon cap et ma vitesse jusqu'à ce que le rattrapant m'ai dépassé.
Il convient ici de replacer les éléments dans un contexte de navigation de PLAISANCE au niveau du permis côtier qui font suite à de nombreuses expériences vécues et de cas concrets de non respect de cette règle du rattrapant par des plaisanciers qui peuvent soit ne pas la connaître ou soit l'avoir oubliée. L'objectif "pédagogique" est principalement de rappeler qui est privilégié et qui ne l'est pas dans cette situation afin que chaque plaisancier chef de bord, rattrapant ou rattrapé, se rappelle de maintenir une veille attentive et anticiper sur les manœuvres de l'autre tout en étant conscient de cette notion de privilège respectif.
Que préconisez vous pour faire un marquage "permanent" de la drisse afin de faciliter les prises de ris. Pour ma part, jamais trouver un stylo marqueur résistant aux embruns, ou un tréfilage sur la drisse résistant au passage dans le bloqueur.
Un marquage visible nuit et jour est bien entendu très utile.
Ouh là, attention : sujet explosif ! Associer le terme de plaisance à la navigation sur des "bateaux du patrimoine" peut froisser quelque belle âme.
À en croire d'éminent docteur en sociologie, les grands esprits qui, de leurs mains calleuses et brunies au goudron de Novège, mènent les unités de bois massif, brassant les cordages en chanvre qui sifflent sur les poulies de buis, ne sont pas des plaisanciers mais, de leur propre aveu, des "marins traditionnels". Et ça change tout. C'est du moins ce que pensent les gardiens, aux portes du temple.
Et pendant ce temps, dans une harmonie, une maîtrise, un savoir-faire et une connaissance technique des plus rares, Alain Gautier navigue sur son Bélouga à mât en carbone.
Moi je vois déjà la même chose pour les accessoires de piscine et ainsi retirer de nos contours de piscine, les balais de piscine moche qui sont peu pratique .... A suivre !
La manoeuvre de la mise à la cape est intéressante pour récupérer un homme à la mer, notamment en cas de forte mer avec vagues. La manoeuvre classique Quick stop est alors plus délicate. Ds la pratique , il faut se mettre de travers immédiatement et parcourir 2 ou 3 longueur de bateau puis virer à la cape et refaire le chemin inverse en cape courante. Vous vous retrouvez pratiquement sur l'homme à la mer.
La plupart du temps la manoeuvre de mise à la cape est décrite à partir d'une navigation au près. Mais comment effectuer cette manœuvre rapidement et en toute sécurité à partir du portant et sous spi (symétrique ou asymétrique)? Je pense que la manoeuvre idéale consiste à choquer en grand le bras du spi respectivement la bosse d'amure pour enlever toute pression au spi que l'on affalera une fois le voilier mis à la cape et le cas échéant l'homme à la mer récupéré. L'apéro peut attendre que le spi soit affalé. Il faudra évidemment éviter de faire des noeuds d'arret dans les manooeurres que l'on risque d'être amené à choquer en grand.
André Mailliet
andre@mailliet.lu
Ce serait davantage utile de rappeler les manoeuvres sur gardes ! bien plus efficace, tant pour partir que pour arriver; Les fondamentaux de la manoeuvre !
Quand on balance ses voiles (matériel carboné) en plein océan pour alléger son bateau, dans le but de mieux se classer, comme l'a fait Titouan Lamazou dans une course du Vendée Globe, on se dit que la vision de l'écologie du navigateur a ses limites... Ou en tout cas avait ses limites... Dommage que Titouan, en évoquant le Vendée Globe, n'ait pas parlé (en le regrettant) de ce geste pour le moins contestable écologiquement... Cordialement, MC
