Vendée Globe 2024, un départ poussif dans un tout petit temps

© Mark Lloyd / Alea

Ce 10 novembre 2024 à 13h02, les 40 skippers de cette 10e édition du Vendée Globe se sont élancés en baie des Sables-d'Olonne. Un bon départ pour tous, mais poussif, dans à peine 4 noeuds de vent.

La 10e édition du Vendée Globe est officiellement lancée. Au petit matin, les 40 skippers ont rejoint les pontons, à commencer par Charlie Dalin, tout sourire, le premier à quitter Port Olona sur l'IMOCA Macif Santé Prévoyance. Tour à tour, et toutes les 3 minutes, les marins ont quitté le port et descendu le fameux chenal, acclamés par la foule amassée. Un changement radical par rapport à la dernière édition, il y a 4 ans, qui s'était déroulée en plein Covid.

Charlie Dalin, premier skipper à descendre sur les pontons © Vincent Curutchet / Alea
Charlie Dalin, premier skipper à descendre sur les pontons © Vincent Curutchet / Alea

Certains skippers en ont profité pour faire le show, à l'image de Fabrice Amédéo, mimant un boxeur, Damien Seguin, habillé en capitaine crochet, Yannick Bestaven, dernier vainqueur en date, embrassant son trophée...

La foule en ferveur sur le chenal des Sables d'Olonne © Mark Lloyd / Alea
La foule en ferveur sur le chenal des Sables d'Olonne © Mark Lloyd / Alea

Après avoir patienté avec leurs équipes en faisant des ronds dans la baie, les marins se sont ensuite retrouvés seuls à 5 minutes du départ. Le compte à rebours final a été donné par le président de course, Alain Leboeuf, avant que les 40 concurrents s'élancent à 13h02 dans un tout petit temps : vent arrière et 4 noeuds de vent. Lors de la dernière édition, le départ avait été reporté en raison d'une brume persistante sur le plan d'eau.

La flotte au large des Sables d'Olonne
La flotte au large des Sables d'Olonne

Aucun skipper n'a mordu la ligne et c'est à toute petite vitesse que la flotte gagne le large, avec des vitesses comprises entre 2 et 3 noeuds... A noter toutefois que Conrad Colman sur son IMOCA MS Amlin n'a pas franchi la ligne, indiquant avoir un bout coincé dans son hélice. Le skipper s'est fait porté assistance et devrait repartir prochainement.

Les conditions vont rapidement changer puisqu'au large du Cap Finisterre, 45 noeuds de vent attendent les concurrents. Tous les marins prennent désormais leur mal en patience, avec un petit écart qui s'est creusé entre les bateaux partis plus au sud, et une flotte menée par Paul Meilhat sur Biotherm.

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