Pour cette première édition de la Med Max, quel est ton état d'esprit ?
Je suis très content d'être présent avec Corentin. Et je suis également fier de prendre le départ de cette première édition. Je connais Kito depuis très longtemps, et arriver à finaliser l'organisation de cette épreuve représente une superbe opportunité de mettre en avant la régate offshore en méditerranée. Je suis confiant, d'autant que partir avec Corentin est une superbe opportunité. Je le connais depuis 20 ans, il a été mon adversaire et il ne vient jamais sur une course pour faire de la figuration.
D'autre part, je suis assez ému d'être amarré à ce quai, car c'est ici que j'ai commencé à faire du mini quand j'avais 16 ans.
Parle nous du parcours. Toi qui es basé en méditerranée, quel est ton point de vue ?
Ça va être un parcours technique qui va nous réserver de nombreuses surprises. Inaugurer cette nouvelle course va être génial, ça change des épreuves conventionnelles qui partent de Bretagne ou de Normandie pour arriver aux Antilles.
Nous allons alterner entre régate côtière et course au large, notamment près de Minorque, où il y aura des coups à jouer. Les conditions vont être light, et il va falloir être hyper attentif.
Mais ce sont des conditions de course que je connais très bien et que j'affectionne particulièrement. Il faut rester hyper concentré du début à la fin, car tout peut changer très rapidement. Ce qui laisse des chances à des bateaux d'ancienne générations de tenter des coups gagnants.
Tu as gagné le prologue et tu es en tête du championnat méditerranéen de class 40. Ça fait quel effet d'être classé parmi les favoris ?
Effectivement, cette saison a bien démarré pour toute l'équipe qui gravite autour du projet. Après deux belles saisons, je commence à très bien connaître mon class 40. Techniquement, tout est prêt, il me reste juste une épissure à terminer avant le départ.
Quels sont les adversaires que tu vas marquer ?
Sur toute la flotte de class 40, nous sommes 7 à partir sur des scow, et le reste de la flotte est à étrave droite. Le montpelliérain Achile Nebout est très bon et part sur un bon bateau. Aurélien Ducros, qui part sur un sistership de mon class 40 Centrakor, sera également à regarder de près.
Enfin, les deux équipages italiens de Tyrolit et Alla Grande Pirelli, skippé par Ambrogio Beccaria sont très polyvalents. Ils connaissent bien le plan d'eau et ont montré leur aisance sur des épreuves en Atlantique.