Loisir ou métier : des bateaux toujours nés de la passion
Un bateau est toujours le fruit de la passion, celle de son constructeur, qu'il soit amateur ou professionnel confirmé ou en devenir. Nos rencontres de la semaine le prouvent encore. Qu'il s'agisse de Thomas Vanwindekens, un passionné de course au large imaginant des maquettes d'IMOCA en kit à construire soit même, initialement en pure dilettante; ou des étudiants du Lycée Pierre Guéguin de Concarneau, fignolant leur trimaran avec des placages en bois et une barre franche en lamellé-collé "en dehors du programme", tous témoignent de la satisfaction face au bel objet nourrissant l'envie de continuer.
Quand ce n'est pas la construction neuve, la rénovation d'un bateau reste une sacrée entreprise, avec parfois des embûches. Surtout lorsqu'il s'agit de faire d'un ancien voilier du Vendée Globe un 60 pieds de croisière, seul avec ses petites mains. Matt du projet Duracell le démontre à nouveau cette semaine, après avoir résolu ses fuites de réservoirs.
Des aventures qui nourrissent les vocations
Ces portraits, et la joie de ces constructeurs d'un jour ou de tous les jours, ne servent pas qu'à remplir des sites internet. Ils divertissent, instruisent les lecteurs, mais surtout, inspirent les passionnés et plaisanciers, qui en les lisant, en observant les vidéos, échafaudent les plans de leur propre aventure. Imaginant la construction de leur voilier pour le tour du monde ou simplement la rénovation du dériveur de papi, au fond du jardin, ils n'iront pas tous au bout, mais goûteront une part de rêve et pour ceux qui mettront à l'eau, ils alimenteront un cercle vertueux pour inspirer toujours plus de monde à se lancer. Un cercle que nous serons heureux d'alimenter si vous nous contactez pour raconter votre histoire de constructeur - réparateur amateur.