Un véritable coup de cœur
Lancé en 2002, le Djinn 7 est un dériveur de 7,2 mètres produit par le chantier B2 Marine. Grand frère du célèbre Blue Djinn, sa cote sur le marché de l'occasion varie entre 14 000 et 23 000 €.
Résidant dans les Alpes du Sud, près du Lac de Serre-Ponçon, Maurice est propriétaire d'un Djinn 7 depuis 2010 :
"J'ai découvert ce bateau au salon nautique de Paris. Je naviguais à l'époque avec la Macif à Marseille. Je suis tombé sur le stand de B2 Marine. J'ai eu la révélation de mon rêve, à savoir un bateau transportable, qui a la capacité d'emmener mes enfants et mes petits-enfants, et qui me permet à la fois de naviguer sur le lac, et également en pleine mer.
J'ai jeté mon dévolu sur une occasion récente, qui était basée sur le lac d'Annecy, et précédemment sur l'île de Ré".
Un programme de navigation éclectique
En famille ou en couple, Maurice exploite au maximum les capacités de son Djinn7, et change chaque année de bassin de navigation :
"Mon bateau est basé sur le lac de Serre-Ponçon, de juin à octobre."
Montagnard et marin d'eau douce assumé, il délaisse les eaux alpines une fois par an pour se rendre au rassemblement de propriétaires organisé par l'Aspro, l'association des propriétaires de Blue Djinn et de Djinn 7. Et il exploite au maximum le côté transportable de son Djinn 7, bien calé sur sa remorque double-essieux :
"Il m'arrive de faire 1000 km par la route, pour rejoindre la Bretagne. L'ensemble remorque-bateau fait un peu plus de 9m, ce qui nécessite un véhicule adapté. Une fois arrivé, il me faut une demi-journée pour le mettre à l'eau, le préparer et le gréer entièrement.
Lors de ces navigations en mer, une fois par an, je reste trois semaines d'affilée à bord".
Un bateau polyvalent et économique
Le Djinn 7 est un voilier simple et facile à entretenir. De base, le modèle d'occasion acquis par Maurice était très bien équipé.
Les principales modifications apportées concernent les aménagements :
"D'origine, le Djinn 7 est très pratique. J'ai amélioré l'ergonomie du bord pour améliorer la capacité de stockage. Etant donné que je passe plusieurs semaines à bord, il me faut optimiser la place à bord. J'ai également installé une glacière.
Sur le pont, j'ai remplacé le spi asymétrique par un gennaker avec un bout dehors. J'ai aussi acheté une annexe, que je stocke sous le cockpit. J'enlève l'échelle et je glisse l'annexe en dessous.
J'ai également installé un treuil électrique pour le monter sur sa remorque.
J'ai vraiment eu le coup de foudre pour ce bateau. Le seul reproche que je pourrais lui attribuer est qu'il est un peu long à gréer. Mais ça reste un détail.
L'entretien est vraiment accessible. Economiquement, tout est bricolable, pour des montants raisonnables. Et les échanges d'astuces entre propriétaires sont vraiment bénéfiques".
L'Aspro, une association de propriétaires dynamique
Membre actif de l'association depuis l'achat de son Djinn 7, Maurice ne tarit pas d'éloges sur l'Aspro :
« J'ai fait 12 rassemblements, deux fois en Méditerranée et les autres sur la façade Atlantique ou en Bretagne. Le partage et les échanges que nous mettons en place avec l'association sont vraiment constructifs. Nous passons de supers moments. J'ai eu la chance de découvrir toute la côte, de Brest au bassin d'Arcachon, grâce à l'association. Les copains-propriétaires nous font découvrir leur plan d'eau, et je n'y serais peut-être pas allé tout seul »