Écoutez cet article
Un programme polyvalent
Distribué en France par Marçon Yachting, nous sommes allés essayer le Maverick au CV de Martigues, un des sites retenu pour accueillir les JO en 2024. A première vue, c'est la ligne générale du Maverick qui étonne.
Son étrave de scow et la finesse de la coque ne ressemblent à aucun autre. Et pour cause : le Maverick est le seul bateau du marché à proposer une telle polyvalence : dériveur, planche à voile, paddle ou simple ponton de baignade, il est capable de tout faire et de s'adapter aux envies de chacun.
Une construction soignée
Fabriqué en polyéthylène rotomoulé, le Maverick bénéficie d'une construction reconnue pour sa solidité et sa capacité à encaisser les chocs sans broncher. D'une longueur de 3,35 m, il pèse 43 kilos et peut être transporté sur le toit d'un véhicule. Sa charge maximale est de 155 kg, ce qui l'autorise à embarquer deux équipiers.
Le mat en aluminium autoporté est en deux parties, ce qui facilite son transport. Dérive et safran sont également en aluminium, et résisteront sans problème à une arrivée sportive sur une plage. Pour son gréement de dériveur, le Maverick est proposé au choix avec deux surfaces de voile : 5 ou 6,25 m2. Pour la pratique de la planche à voile, n'importe quelle surface de voile est adaptable.
En mode dériveur
Le montage du Maverick dans sa version dériveur se fait en moins de 10 minutes. Tout est pensé pour faire au plus simple, sans le moindre outillage. La voile se monte sur le mât par un simple fourreau, et le safran se clipse rapidement sur le tableau arrière. La dérive prend sa place et le gonflage des deux boudins se fait très rapidement avec la pompe fournie.
A la barre, cette carène plate offre rapidement de belles sensations de glisse, et offre à son équipage un excellent comportement qui rassurera les débutants.
La stabilité de forme du Maverick autorise la pratique de la voile debout. On retire les deux boudins de leur glissière, et on peut s'adonner à cette activité ludique et sans risque, qui développe les sensations et le sens de l'équilibre.
Métamorphose en planche à voile
Le passage du dériveur en planche à voile s'opère en moins de deux minutes. On retire le mat autoporté, la dérive et le safran.
L'aileron de planche vient se loger à l'arrière de la coque, et se fixe avec deux écrous papillons qui se serrent à la main. On insère le pied de mât dans son logement : tout est prêt !
Si le vent est aux abonnés absents, le Maverick s'utilise en paddle. Une fois encore, sa stabilité permettra à 1 ou plusieurs rameurs de s'adonner à cette pratique.
Et si ca ne suffisait pas, le Maverick est également capable de servir de plage de bronzage ou de plongeon.
Un jouet pour bateau habitable ?
Si le Maverick peut servir de dériveur familial au départ d'une plage, il est également capable de trouver sa place sur un gros habitable. Une fois au mouillage, il servira de "toy" multifonctions à tout l'équipage.
Tarifs
Facile d'accès, polyvalent et solide, il est disponible à partir de 4 125 €TTC au tarif 2023 avec le gréement de 5 m2, ou 4 250 €TTC avec le gréement de 6,25 m2.