Edito / Partager la passion du patrimoine maritime plutôt que de le cacher

La fascination pour les bateaux anciens, du voilier de travail à la belle plaisance, ne se dément pas. Mais comment partager ce rêve et le rendre accessible, physiquement ou virtuellement ? Le patrimoine maritime ne devrait pas être réservé à quelques collectionneurs.

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Des bateaux pour tous les rêves

Chaque plaisancier a ses affinités, et nous le savons bien dans la rédaction. Certains seront plus sensibles aux anciens bateaux de travail en bois, d'autres aux vieux canots automobiles ou encore aux grands voiliers classiques de la Belle Plaisance. Une chose est sûre, peu restent insensibles à toute forme de patrimoine maritime. Le plaisancier aime admirer les fruits de ces savoir-faire qui nous permettent aujourd'hui de nous amuser sur l'eau.

Des héros lointains lors de fêtes maritimes ?

Le goût du public, marin ou non, pour les grands rassemblements de bateaux patrimoniaux, ne se dément pas. Le plaisir d'admirer les bateaux depuis les quais, et plus encore de les voir naviguer, toutes voiles dehors, dans la rade de Brest ou le Golfe de Saint-Tropez, est intact. Les grands navires ouvrent parfois leurs coupées pour des visites, permettant de jeter un œil à l'intérieur, mais il est le plus souvent difficile pour tout un chacun de monter à bord, pour des raisons de sécurité qui peuvent parfois s'expliquer.

D'autres moyens de partager le patrimoine

Mais la sécurité et la conservation sont-elles des raisons suffisantes pour fermer la descente à double tour ? S'il n'est pas possible de faire visiter à tous son bateau, un reportage est une belle opportunité de partager en image avec les passionnés ces pans de l'histoire nautique. Tous les propriétaires de navires d'exception ne le souhaitent pas, et nous le regrettons, mais pour tous les autres, n'hésitez pas à nous contacter, afin que nous soyons les passeurs d'histoires et d'images du nautisme et qu'ils ne restent pas l'exclusivité de quelques-uns.

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