Tribord, la marque de Decathlon pour les sports propulsés par le vent, a développé un nouveau gilet de sauvetage autogonflant, le LJ180N. Par une multitude de détails imaginés par les concepteurs, il offre une garantie de bon fonctionnement pour maintenir le naufragé la tête hors de l'eau.
Un gilet développé en partenariat avec la SNSM
Plutôt que d'essayer d'imaginer un gilet en partant de zéro, Tribord s'est appuyé sur les compétences de la SNSM pour imaginer les points clés de ce gilet. En effet, cet organisme venait de définir son cahier des charges pour équiper ses sauveteurs.
Testé en tenue de voile hauturière
La norme qui encadre les gilets de sauvetage demande que le naufragé se retourne, même s'il est inanimé et tombe la tête la première dans l'eau. Mais cette norme est définie avec un naufragé habillé d'un seul maillot de bain. Or on sait qu'une fois vêtus d'un ciré complet et de bottes, des poches d'air se forment et contrarient ce retournement. Tribord et la SNSM ont donc décidé de fabriquer un gilet qui fonctionnera aussi si le marin est entièrement équipé, c'est-à-dire avec une veste de quart, une salopette et des bottes.
Plus que 150 Newtons
La norme impose un gilet avec une flottabilité de 150 Newtons minimum. Tribord a donc opté pour une flottabilité de 180 Newtons afin de répondre à toutes les situations et toutes les corpulences.
Dissymétrie de la vessie
Pour que le retournement soit assuré, le gilet Tribord possède une vessie en forme "bélier" qui forme un volume déporté de l'axe du corps. Ainsi, le naufragé sur le ventre est instable, le gilet vient naturellement se retourner face au ciel. Suivant que les bottes soient ou non remplies d'eau, on se retourne en tournant sur le côté ou bien en pivotant par les pieds qui coulent.
Un gilet, mais pas que…
Tribord est conscient que la plus grande des sécurités est de rester accroché à son bateau. Le harnais et la longe ont donc toute leur importance. Par beau temps, il est courant de ne pas enfiler son gilet. Pour autant, le harnais reste important. Voilà pourquoi le gilet Tribord est modulable. D'un côté le harnais et de l'autre la vessie gonflable, le tout relié par un zip facilement connectable. Avec un seul accessoire, on peut continuer à porter son harnais même si on l'allège de son gilet.
En goutte d'eau
Un gilet n'est efficace que si on le porte. L'objectif était donc de réaliser un produit qui gêne le moins possible les mouvements. Ainsi la forme "goute d'eau" qui s'enfile par la tête, a été retenue, car elle dégage bien les épaules et ne gêne pas les bras. Notamment quand on doit remonter sur une échelle après être tombé à l'eau.
Une sangle réglable sur l'arrière, dans le dos, est là aussi pour retenir le col en arrière et éviter qu'il ne pèse sur le cou. C'est simple et ça fonctionne bien.
Des détails
Le choix de la couleur orange vif de la vessie a été retenu après que des tests de couleurs jaune et verte fluo ont démontré qu'elles étaient moins adaptées : le jaune se voit moins avec le soleil, et le vert est moins lisible la nuit. La position des bandes réfléchissantes a aussi été étudiée pour pour être visibles à 360°. Idem pour la lampe flash qui est sur le point le plus haut de la vessie, mais disposée de manière à ne pas éblouir le naufragé.
Des équipements additionnels
Le gilet est prévu pour recevoir une balise AIS ou PLB : des passants ont été étudiés à cet effet. Enfin, un oeillet sur l'arrière du col est là pour installer une capuche anti-embruns. Un volume a été laissé dans le col pour la ranger dans le gilet.
Un repliage numéroté
Une fois le gilet gonflé, que ce soit lors d'un exercice ou non, il faut le replier. Cette phase a été imaginée par les équipes de Tribord en proposant de visionner des vidéos tuto accessibles via un QR code sur le gilet. Mais surtout, en suivant des numéros qui guident l'utilisateur. Malin !
Disponible à 220 €
Le gilet Tribord est disponible chez DECATHLON à 220 euros.