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Le marché du bateau fluvial est plus limité que celui des bateaux de mer et le choix est moins vaste, surtout si vous voulez un bateau qui soit disponible sur votre bassin de navigation pour limiter les frais de transport ou de convoyage.
Une recherche ciblée
Le premier réflexe est de s'appuyer sur Internet. Une recherche efficace utilisera les mots-clefs les plus fréquents que sont : péniche, bateau fluvial, tjalk, vedette hollandaise, etc. On trouvera un certain nombre de sites dédiés qui proposent des bateaux à tous les prix et dans tous les états. Cela permet en tout cas de se faire une idée de ce qui est proposé et des tarifs pratiqués. On ne manquera pas de vérifier les dates de publication pour mesurer l'évolution des tarifs dans le temps.

Les sites d'annonces
Le Boncoin reste une référence, avec l'atout de pouvoir cibler sa recherche par localisation et par tranche de prix. La plupart des vendeurs privés et professionnels l'utilisent, ce qui permet une vision étendue du marché. Les sites d'annonces nautiques proposent parfois des bateaux fluviaux mais de manière plus anecdotique. Il reste quelques sites typiquement fluviaux sur lesquels on peut voir des bateaux souvent intéressants par leur variété.

Le fluvial a aussi son salon
Il existe aussi des professionnels qui ont pignon sur rue, avec des réputations diverses. On ne manquera pas bien sûr de visiter leur site Internet, mais sans négliger de se rendre sur leurs pontons, ce qui permettra une vision plus "terre à terre" et moins enjolivée de la réalité que sur les photos. Une bonne approche est de se rendre au Salon fluvial de Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or) qui a lieu chaque année à la mi-avril. Il s'agit d'une manifestation bon-enfant qui permet de nouer des contacts intéressants et variés.

Les loueurs, des professionnels de l'occasion
Chaque loueur a désormais son service de vente de bateaux. La plupart proposent des unités d'occasion parfois récentes, mais aussi des formules de gestion. Dans ce cas, le bateau peut rester en flotte et être loué pendant les périodes où vous ne l'utilisez pas. Si vous êtes plutôt en recherche d'un bateau de plaisance que d'une ancienne unité de commerce, ne manquez pas de les contacter. Il ont souvent des offres intéressantes et surtout qui ont fait l'objet d'un entretien suivi.

Le broker, un intermédiaire
Le broker ou courtier fonctionne comme un agent immobilier et fait l'intermédiaire entre le vendeur et l'acheteur. Il saura vous conseiller et vous guider dans vos démarches pour autant que vous soyez transparent avec lui sur vos attentes exactes. Ici, pas de demi mesure : soit le courant passe et votre interlocuteur comprend votre besoin, soit il vaut mieux passer son chemin. Bien sûr sa prestation a un coût, mais elle se justifie surtout si vous connaissez mal le monde du fluvial, que vous cherchez un bateau bien spécifique ou si vous optez pour un bateau d'importation.

Les bateaux de l'étranger
Certains pays, en particulier les Pays-bas ou le Royaume-Uni sont plus riches que la France en terme de bateaux de plaisance fluviaux et il est tentant de regarder de l'autre côté de nos frontières. Ce n'est pas impossible, mais on ne manquera pas de s'entourer des conseils d'un courtier au fait des spécificités de chaque pays. Le Brexit par exemple a beaucoup compliqué les échanges avec l'outre-Manche, tandis qu'aux Pays-bas, un bateau est considéré comme un bien immobilier et la vente se conclut devant notaire.

Plus encore qu'en mer, l'achat d'un bateau fluvial demande du temps, des recherches et des déplacements. Sauf cas exceptionnel, le premier que l'on visite est rarement le bon. Le temps passé à voir des bateaux vous permettra d'étoffer votre connaissance du milieu et d'affiner vos souhaits.