Mise à l'eau du 1er Gerys 4.7
Annoncé début 2021, le Gerys 4.7 a mené ses premiers essais au large d'Erdeven. Le dériveur à foil, conçu par Raphaël Censier et construit par son frère Erwan a tiré ses premiers bords en mai 2022. Comme en témoigne la première vidéo publiée, il répond aux promesses que s'étaient fixés le deux jeunes hommes et vole de manière stable. "On va faire quelques mises au point sur le prototype mais on est super content. Le bateau donne de super sensations" explique le constructeur.
Un dériveur polyvalent
Les frères Censier ont travaillé sur les formes de carène pour décoller rapidement, mais aussi pouvoir naviguer avec les foils rétractés. "C'est un bateau ultrapolyvalent qui peut naviguer de 2 à 25 nœuds de vent. La carène innovante permet de limiter la surface mouillée et de naviguer avec ou sans foils. Avce un cockpît très large, on peut être 3 adultes à bord. Il peut être utilisé en solo, en double ou en triple. On vise les écoles de voile, car le bateau permet d'embarquer des débutants" explique Erwan Censier.
Construction 100 % bretonne
Le bateau est entièrement construit à Erdeven, dans le Morbihan par le chantier monté par Erwan Censier. L'investissement dans une fraiseuse numérique a permis de réaliser les préformes en interne et l'ensemble des moules pour la construction en infusion. La coque et le pont sont en composite verre- vinylester avec une âme en Airex et en PET selon les zones. Les appendices, foils et safrans sont en carbone et résine epoxy.
Le conception du bateau intègre une fixation des roues sur le bateau qui permet de s'affranchir des remorques de mise à l'eau.
Un voilier 100 % équipé
Le Gerys 4.7 est proposé entièrement équipé, dans l'idée de pouvoir créer une monotypie. Avec un jeu de voiles Delta Voiles comprenant le Code 0, le foc autovireur et la grand-voile en black membrane, l'accastillage Harken, le dériveur de 4,70 mètres de long est aujourd'hui proposé au tarif de 25 600€ TTC, l'objectif tarifaire annoncé en 2021 ayant du être revu à la hausse.
Ce nouveau venu, au côté du Birdyfish ou du Peacoq, montre s'il en est l'effervescence autour du marché potentiel du dériveur à foil pour les écoles de voile.