Un Edel 5 récupéré un peu par hasard
Comme souvent les histoires de rénovation de vieux bateaux, celle de Jean-Baptiste Ravart débute par une discussion anodine lors d'une soirée chez un cousin. Un ami, en partance pour l'Amérique du Sud souhaite se séparer de son Edel 5 mouiller dans un port d'échouage de La Rochelle. Après quelques hésitations, le jeune homme, également technicien finition composite chez Fountaine Pajot se lance. "Je me suis dit, je sors le bateau de l'eau 2 semaines pour le retaper. Au final, ça a duré 2 ans... Je suis un peu perfectionniste" avoue-t-il.
Des reprises de stratification
Une fois sorti de l'eau, l'Edel 5 est examiné sous toutes les coutures et le technicien composite s'attaque à la réparation des nombreux accrocs et chocs subis par le voilier. Et cela ne manque pas.
Il reprend les liaisons coque-pont, goulottes de capots ou du panneau de descente, les ouvertures liées à l'accastillage.
Une coque en bleu métallisé
Du côté des œuvres vives et des œuvres mortes, Jean-Baptiste constate rapidement que l'Edel 5 de 1975 a connu de multiples livrées. La coque a été peinte 2 fois. Il ponce donc tout avant de réaliser sa propre peinture.
La quille est également entièrement décapée, avant d'être protégée. Les œuvres mortes bénéficient enfin d'un primaire avant que le bateau ne reçoive son nouvel antifouling gris affichant un joli contraste avec la peinture de coque.
Devant la qualité de son travail, le chantier lui donne accès à l'atelier et il peut mettre en œuvre une peinture bleu métallisée à l'effet détonnant. La coque est ensuite vernie pour sa protection.
Du côté du pont, le gelcoat d'origine est poncé et lustré à plusieurs reprise pour un fini comparable au reste.