Des Django 9.80 pour les Glénans
Les Glénans et le chantier Marée Haute ont signé le 1er avril 2022 un contrat d'acquisition de 4 voiliers de modèle Django 9.80 destinés à renouveler la flotte de l'école de voile. Après la livraison du premier bateau en décembre 2022 et des 3 suivants en 2023, les achats devraient se poursuivre dans les prochaines années. "Il y a une flotte de 22 bateaux de différents modèles dans ces tailles qui sont à renouveler. En tant qu'association, les investissements sont votés pour une durée d'un an, mais l'idée est de poursuivre dans la durée" indique Nicolas Roncière, directeur des Glénans Concarneau.
Le chantier Marée Haute ouvre une nouvelle ligne de production pour l'occasion et estime pouvoir livrer 5 bateaux par an à l'association.
Des voiliers adaptés à l'initiation et au perfectionnement
Le responsable de l'école de voile explique son choix par plusieurs caractéristiques du bateau qu'il n'a pu trouver ailleurs sur le marché. "Cela fait plusieurs années que l'on était un peu en échec dans nos recherches de bateaux, à la recherche de qualités nautiques de plus en plus absentes du marché, avec des bateaux sans vrai compas ou table à carte. Là, le Django 9.80 a de vrai qualités marines, une barre franche avec un mono safran. Des choses devenues difficiles à trouver sur le marché. Il est simple d'utilisation pour nos stages débutants et facilement évolutif pour d'autres niveaux. On ajoute un spi symétrique par exemple. Enfin, c'est toujours intéressant de travailler en local" conclut Nicolas Roncière.
En amont, Marée Haute a mis à disposition un Django 9.80 pendant l'été 2021 aux Glénans pour bénéficier de leur retour et l'adapter au mieux aux besoins d'une école de voile.
Répondre au marché des écoles de voile et des sociétés de location
Du côté du chantier Marée Haute, on se réjouit du partenariat local tout en y voyant des opportunités de nouveaux marchés. "C'est une reconnaissance avec une école historique réputée. Avec le Django 9.80 comme plateforme pour des stagiaires qui navigueront dans le futur, on en attend aussi un retour commercial évidemment. C'est aussi une façon de s'ouvrir à d'autres marchés pour d'autres écoles de voile qui sont déjà intéressées, mais aussi pour les sociétés de location. Il y a peu de voiliers de moins de 10 mètres avec 8 couchages possibles" illustre Serge Calvez, patron du constructeur de voiliers.
L'intérêt pour l'entreprise est également industriel. "En s'ouvrant à des séries avec plus de bateaux identiques, on va pouvoir améliorer nos process et nos moyens et optimiser la production. On ouvre une ligne de production en embauchant 5 personnes" se réjouit en conclusion le dirigeant du chantier finistérien.
