Sauver les bateaux de la destruction
Rien ne fait plus mal au cœur que de voir un bateau détruit ou abandonné, réduit à sécher et moisir sur un terre-plein. Tout plaisancier normalement constitué sent ses tripes se nouer et rêve de sauver ce fier navire pour lui faire retrouver les flots ! Certains passent à l'acte en faisant parfois à l'occasion, comme en témoigne l'histoire de Philippe et son voilier récupéré sur un terre-plein d'Arzal.
Mais une fois lancée la rénovation, il manque toujours une pièce. Et celle-ci n'est plus toujours au catalogue. L'économie circulaire joue alors son rôle et des professionnels intelligents ont fait le choix de revaloriser les pièces d'occasion, des casses marines que l'on aimerait voir se développer sur nos côtes. Un cercle vertueux pour l'environnement comme pour le porte-monnaie du plaisancier.
Le plaisir de l'auto-construction
Pour certains, le plaisir passe néanmoins par la construction. Et dans ce cas, on peut souvent le dire, "small is beautiful." Si la navigation est au bout de l'expérience, la découverte de la charpente marine est un voyage en soit, comme nous l'ont raconté récemment les constructeurs amateurs d'un skerry et d'un beetle cat.
Ces canots voile aviron pourront ensuite goûter au raid côtier, comme le font les amateurs de dériveur du projet Puffins Trek. Un autre façon de naviguer, léger et itinérant qui ne manquera de séduire les jeunes et moins jeunes générations en quête de retour à la simplicité à la navigation en rase-cailloux.