Une excellence venue du dériveur
Les racines d'AG+ Spars sont ancrées dans la voile légère. Le fabricant de gréement, installé en Charente-Maritime, a construit sa réputation dans le dériveur et l'olympisme. "Cela nous a appris à toujours apporter une attention particulière à la performance de ce que l'on fabrique. La médaille olympique des françaises Camille Lecointre et Aloïse Retornaz avec un de nos mâts aluminium est une preuve de ce savoir-faire que l'on a su garder" souligne Jean-François Nevo, fondateur d'AG+ Spars.
Concevoir le mât spécifiquement pour les bateaux
AG+ Spars ne se contente pas de construire les espars, qu'il s'agisse du mât ou de la bôme. L'entreprise dispose des compétences internes pour le dimensionnement et la conception du bateau. "Les calculs sont souvent faits en interne, par exemple pour les Mini 650 ou les voiliers IRC. On réfléchit au choix des matériaux, par exemple en faisant moins de pièces lourdes en inox. Sur des mâts de Mini en aluminium, en retirant des pièces en T pour l'électricité, on a gagné entre 500 grammes et 1 kg. On travaille aussi sur les bômes pour les alléger. On travaille sur la performance même si parfois cela a un coût" explique Jean-François Nevo.
Diffuser le savoir-faire en course au large et en plaisance
Ces connaissances, le fabricant charentais de gréement entend les appliquer sur toujours plus de bateaux différents.
Les mats aluminium AG+ Spars équipaient déjà 51 des 90 Mini 650 au départ de la Mini Transat 2021. "En course au large, on applique ce savoir-faire d'optimisation pour le carbone, un matériau sur lequel on va continuer à investir. Dans un premier temps pour du Mini et des bateaux IRC et à terme, on viendrait bien en Class40" expose le dirigeant.
En plaisance, l'aluminium performant a plus que jamais sa place. "En sachant optimiser l'aluminium, en dessous de 30 à 35 pieds, il n'y a pas énormément de gain avec le carbone. Avec J Composites, on a déjà vendu 100 mâts pour les J99. Ce même J99 a été vainqueur en double de la Sydney-Hobart en version standard mât alu" illustre Jean-François Nevo pour conclure.