De l'avarie à la disparition en mer
Les dernières nouvelles du large ont rappelé que la plaisance n'était pas toujours une "longue croisière tranquille" pour paraphraser Etienne Chatiliez. Sans conséquence dramatique, le démâtage de l'un des favoris de la course transatlantique du RORC, le voilier de 56 pieds dernier cri Black Pearl a rappelé combien la solidarité des gens de mer était essentielle. Incapable d'établir un gréement de fortune, c'est grâce au travail des secours, qu'un ravitaillement en carburant par un cargo voisin a été coordonné. La solidarité des gens de mer n'est pas un vain mot.
Tous les moyens de secours du MRCC portugais de Ponta Delgada aux Açores n'ont pas suffi à sauver le français Jean-Jacques Savin, parti seul traverser l'Atlantique à la rame. Malgré la découverte de son embarcation vide et chavirée, les recherches n'ont pas permis de retrouver le corps du marin porté disparu.
Mieux connaître les secours et savoir réparer les dommages à l'environnement
Face à ces histoires aux issues parfois tragiques, il est nécessaire de mettre un maximum de carte de notre côté de marin pour éviter les drames. En échangeant avec les professionnels du sauvetage en mer, nous vous rappelons les grands principes d'organisation du secours maritime, son organisation au niveau mondial et les démarches conseillées avant d'entreprendre un long voyage en mer.
Parfois, malheureusement, le bateau fait naufrage. Une fois la vie du marin préservée, l'histoire ne s'arrête pas là. C'est l'environnement marin qui est alors en danger. Les autorités nous rappellent la nécessité d'anticiper la situation pour faire face aux obligations du propriétaire plaisancier. Dans un témoignage intéressant, la Préfecture maritime de la Méditerranée explique le défi auquel elle fait face pour éviter la prolifération d'épaves de bateaux de plaisance au fond de la Grande Bleue.
Bien connaître son environnement et anticiper les écueils pour les éviter restent les meilleures solutions pour une navigation plaisante et divertissante !