Quel est le bateau que vous avez dessiné et dont vous êtes le plus fier ?
Il n'y a pas de bateau en particulier. Ce dont je suis le plus fier c'est l'agence VPLP. Chaque bateau est lié à une histoire humaine.
Bien sûr, il y a quand même Pierre 1er, le trimaran de Florence Arthaud. A 17 ans, Florence entamait sa première année d'étude de médecine et moi, j'avais décidé de partir à Southampton pour apprendre le métier d'architecte naval. Je lui avais alors dit "C'est super, un jour je te dessinerai ton bateau." Et c'est finalement arrivé. Elle était très proche de mon cœur.
Quel bateau auriez-vous aimé dessiner ?
Dans le transport maritime, les navires de transport, il y a plein de projets, comme Néoline ou TOWT qui proposent des moyens de transport à la voile. Tous les projets à dimension humaine ou écologique, que ce soit en plaisance ou en course, ou dans le transport m'intéresse beaucoup. Je suis très content qu'ils existent même si on ne travaille pas dessus.
Avec Vincent, on a eu plein de succès. Notre vie professionnelle a été extrêmement riche et nous a rendu beaucoup de choses. Je ne suis pas quelqu'un qui envie les autres. Biens sur on aurait aimé travailler sur des projets comme ça, mais ils existent finalement et c'est ça qui compte.
Quel est le projet sur lequel vous auriez aimé travailler ?
On est dans une phase de transmission au niveau de l'agence. C'est un petit moment de conduite accompagnée. Je crois que nos successeurs sont heureux, nos clients aussi. Il n'y aura pas de coupure du jour au lendemain.
C'est un long tuilage et il y aura toujours des projets sur lesquels je continuerai à avoir de la valeur ajoutée. Très probablement sur tous les aspects que je viens de citer. La problématique du développement durable, c'est quelque chose à quoi je réfléchis beaucoup. Je lis pas mal sur ce sujet, je peux apporter des choses, mais toujours à la demande. Ce sont des sujets qui me sont chers.
