En 2016, Armel Le Cléac'h est passé tout près de la côte sauvage de l'Île d'Yeu, nombreux, dont je fus, allèrent le saluer à la pointe du Châtelet. Il avait longé de plus loin quelques heures plus tôt les côtes de Belle-Île. Arrivant par le Nord-Ouest, il avait certainement pu apercevoir le grand phare de l'île d'Yeu, construit par le même architecte vendéen du phare de l'Armandèche, celui-là même qui balise le départ du Vendée Globe.
La construction d'un phare à la pointe noroît de l'île d'Yeu avait été décidée à la suite du naufrage d'une grande gabare d'État, l'Active, perdue sur les récifs de Basse-Flore le 4 janvier 1827 alors qu'elle faisait route sur Saint-Nazaire pour aller chercher des religieuses allant aux Colonies. L'histoire dit que le capitaine aurait fait tirer au canon d'alarme, les Islais, alertés, mais impuissants auraient vu le dernier des 80 hommes d'équipage se tenir au bout du grand mât avant de disparaître.
Mis en service en 1830, le phare de la Petite Foule est détruit par les troupes allemandes au moment de leur départ en 1944. Reconstruit en 1950 et mis en service l'année suivante, la tour blanche actuelle mesure 38 mètres de haut. Le phare a été automatisé en 1980 et, inscrit au titre des monuments historiques depuis novembre 2011, il est ouvert à la visite.
Ainsi se termine ce tour du monde en une douzaine de phares. Bien évidemment, les choix ont été dictés par la route des skippers du Vendée Globe, bien évidemment, ces choix sont arbitraires ,mais cela laisse la possibilité d'un autre tour du monde avec des images différentes… Rendez-vous dans quatre ans ?