De très nombreux problèmes techniques
Ce samedi 16 janvier 2021, Sébastien Destremau annonçait son abandon. S'il n'a pas pour l'instant pas communiqué sur les raisons officielles qui l'ont poussé à cette décision, les nombreux problèmes techniques qu'il a rencontrés depuis le départ n'y sont sans doute pas pour rien.
Parti des Sables-d'Olonne avec un bateau plus que moyennement préparé, le skipper toulonnais était obligé de grimper au mât à peine deux jours après le départ. Mais ce n'était que le début des problèmes puisque les ennuis s'enchainaient : lazy-jack défaillant, inondation, panne d'électronique, soucis d'hydraulique de quille, d'anémomètre… Puis c'était au tour de son pilote automatique et de son système de barre…
Finalement, avec tous ses déboires, Sébastien Destremau pointait en 26e et dernière position du classement, 7940 milles derrière la tête de la course, sous la Nouvelle-Zélande au moment de son abandon.
Tout faire pour continuer
Le 21 décembre, le skipper de Merci ! envisageait déjà de faire escale en Australie pour récupérer du matériel et réparer. Le 23 décembre, il confiait d'ailleurs "Pour l'instant, on ramène le bateau en Australie. Dans l'état dans lequel il est aujourd'hui, il n'est pas raisonnable d'envisager de poursuivre le Vendée Globe sans un arrêt."
Le 11 janvier, le marin découvrait une nouvelle avarie sur son IMOCA, son bout-dehors fendu de part en part… Décision était donc prise de stopper la course le 16 janvier.
En sécurité dans le sud de la Nouvelle-Zélande
Merci ! est arrivé ce lundi 18 janvier à Christchurch dans l'île du sud de la Nouvelle-Zélande et le skipper doit désormais passer un test Covid avant de pouvoir débarquer. Après tout, ce n'est pas comme s'il était en isolement depuis maintenant 70 jours…
Sébastien Destremau a également annoncé qu'il dévoilerait ce lundi les véritables raisons de son abandon. Il faut dire que le dernier du Vendée Globe avait fait réagir quelques personnalités du monde de la voile, qui déplorait son manque de préparation et son inconscience à continuer sa route sur un bateau qui "prenait l'eau"… Affaire à suivre.