Merci, l'IMOCA éco-responsable du Vendée Globe 2020

Sébastien Destremau à la barre de Merci © Sébastien Destremau

Seul IMOCA à avoir été construit au Brésil, Merci a été lancé pour le skipper Sud-Africain Walter Antunes en 2005. Il est aujourd'hui skippé par Sébastien Destremau, qui va tenter de boucler son 2e Vendée Globe en n'utilisant que des énergies renouvelables.

Un IMOCA sud-américain

Ce plan Lavranos construit par Artech do Brazil est un bateau simple et puissant. D'inspiration anglo-saxonne, cet IMOCA à dérives droites était initialement pourvu de deux barres à roue.

Jean-Baptiste Dejanty sur Maisonneuve
Jean-Baptiste Dejanty sur Maisonneuve

Récupéré par Jean-Baptiste Dejanty en 2006, il termine à la 11e place de la Jacques Vabre et 9e de la Route du Rhum. Au départ du Vendée Globe 2008 sous les couleurs de Maisonneuve, il devra abandonner au large de l'Afrique du Sud en raison d'avaries multiples.

Le 1er Vendée Globe sans combustible fossile

Conrad au départ du Vendée Globe 2016
Conrad au départ du Vendée Globe 2016

Repabtisé Foresight Natural Energy et skippé par le Neo-zélandais Conrad Colman, il prend le départ du Vendée Globe 2016. Son apport en électricité est uniquement basé sur ses hydrogénérateurs et ses panneaux solaires. Alors qu'il est classé en 10e position, il démâte au large du Portugal.

Conrad parviendra à boucler 700 m sous gréement de fortune
Conrad parviendra à boucler 700 milles sous gréement de fortune

Soucieux de boucler son 1er Vendée Globe, Conrad va parcourir les 700 derniers milles sous gréement de fortune. Il est le premier navigateur des temps modernes à boucler un tour du monde sans recours à un combustible fossile.

Sébastien Destremau dit Merci 

Sebastien Destremau va prendre le départ de son 2e Vendée Globe
Sebastien Destremau va prendre le départ de son 2e Vendée Globe

Repris par Sebastien Destremau, ce bateau a été préparé pour réitérer un tour du monde en n'utilisant que des énergies renouvelables. L'objectif de Sébastien est de réaliser son 2e Vendée Globe avec un projet neutre en carbone. Le 60 pieds Merci est donc équipé d'une motorisation électrique, l'énergie du bord étant fourni par les hydrogénérateurs.

Sébastien Destremau dans le chenal des Sables d'Olonne
Sébastien Destremau dans le chenal des Sables d'Olonne

Entièrement révisé et doté de voiles neuves, Merci est toujours dans sa configuration d'origine , avec des dérives droites. Doté d'un petit budget, Sebastien mettra tout son coeur pour boucler son tour du monde.

Le parcours de Merci lors d'une sortie destinée à un test de jauge
Le parcours de Merci lors d'une sortie destinée à un test de jauge

Une casquette de cockpit biosourcée

Afin de rester fidèle à son engagement, Merci va être équipé la semaine précédent le départ, d'une casquette de cockpit en….carton ! Constitué d'un assemblage de carton et de papier traités pour rester imputrescible, cette casquette, même si elle ne finit par le tour du monde, aura le mérite de démontrer que des pièces non structurelles peuvent être réalisées en carton, même sur un IMOCA !

Merci- Sebastien Destremau

  • Nom de baptème:Galileo
  • Numéro de voile : 69
  • Anciens noms du bateau : Foresight Natural Energy, Maisonneuve
  • Architecte : Lavanos
  • Chantier : Artech do Brasil
  • Date de lancement : 15 janvier 2005
  • Largeur : 5,60m
  • Déplacement (poids) : 8,5t
  • Nombre de dérives : 2
  • Surface de voiles au près : 250m2
  • Surface de voiles au portant : 650m2
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