Essai / Essai de l'Amel 50, Une facilité déconcertante

© JS Evrard

Nous avons tiré quelques bords vers la presqu'île de Giens par une brise de 8-10 noeuds. L'Amel 50 se manoeuvre sans effort et sans quitter le cockpit bien protégé par le hard-top.

Des manœuvres automatisées

Le gréement de sloop bien dimensionné peut se transformer en cotre en ajoutant une trinquette autovireuse en option. Les voiles de portant sont amurées sur un bout-dehors. Malgré toutes ces voiles, le plan de manœuvre est simple. En dehors du spinnaker ou du gennaker, tout se fait sans bouger du cockpit depuis la console noire qui regroupe les commandes des enrouleurs électriques de grand-voile et de voiles d'avant. Ce tableau commande aussi les winchs d'écoutes qui sont réversibles en option et permettent de choquer d'un doigt pour abattre. C'est un voilier complètement automatisé et nous avons hâte de naviguer pour voir si tout fonctionne bien en mer.

La voile presse-bouton

Sortie du port de Hyères, il ne suffit que de deux doigts pour dérouler grand-voile et génois en à peine quelques secondes. D'une main, on actionne le déroulement et de l'autre l'embraque en ayant pris soin de tourner quand même les écoutes sur les winchs au préalable. Nous prenons notre cap pour aller virer l'île du Grand Ribau, ce qui nous donnera l'occasion de naviguer sous toutes les allures. Au près, à  7 nœuds, la barre est douce, le contrôle procuré par les bisafrans est sécurisant et les petits changements d'allures plus ou moins près du vent sont ponctués en appuyant sur les boutons pour adapter le réglage. Seule une attention particulière est nécessaire au moment de choquer, car une coque peut se former en amont du winch et bloquer l'écoute dans le self tailing.

Une réduction de voilure rapide

En abattant autour de l'île, nous déroulons le gennaker et le bateau allonge la foulé à 9 nœuds, puis faisant le tour de l'île, le vent forci un peu dans le goulet qui nous fait revenir au louvoyage dans la baie de Hyères. Il suffit d'enrouler le gennaker, dérouler la trinquette montée sur rail autovireur et enrouler un peu de grand-voile en un rien de temps. Il n'était pas nécessaire de réduire la GV, mais c'est tellement facile qu'on n'arrive pas à s'en empêcher ! Si un blocage se produit, les fusibles déconnectent et on peut intervenir facilement pour réalimenter en passant par une trappe au fond d'un équipet. Au moteur, on remarque juste que le hard top en composite absorbe mal le bruit et une résonance s'invite dans le cockpit. Un point qui pourra être amélioré.

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Amel 50 La fiche technique
16.50 mLongueur hors-tout
4.79 mLargeur - Bau
22.50 mTirant d'air (hauteur maxi)
Voir la fiche technique du Amel 50

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