Fabrice Amédéo – Newrest Art & Fenêtres
Pour sa 2e participation consécutive, l'ancien journaliste naviguera à bord d'un nouveau bateau équipé de foils. S'il avait bouclé la boucle en 2016/2017, il compte cette année jouer la gagne.
"C'est un grand privilège de participer pour la 2e fois. Je suis très heureux de revenir. Je suis très enthousiaste en tant qu'ancien journaliste de me confronter aux meilleurs marins sur ce tour du monde. Sur ce bateau d'avant-dernière génération, j'espère réaliser un joli tour du monde et, le jeu des abandons aidant, d'avoir une jolie place. J'essaierai de partager mon aventure comme sur la précédente ambition. Cette année, j'ai également une ambition océanographique, avec deux capteurs installés dans mon bateau pour sonder les océans."
Romain Attanasio – PURE - Best Wester
Après une 15e place sur le Vendée Globe 2016/2017, Romain Attanasio repart pour une nouvelle édition. Mais celle-ci aura une saveur particulière puisque sa compagne, Samantha Davies, sera, elle aussi de la partie.
"Mes partenaires m'ont proposé de participer au Vendée Globe 2020 et Samantha en a eu l'opportunité aussi. Alors qu'elle hésitait à partir sur ce projet, je lui ai dit "go", on s'organisera après. C'est la première fois qu'on naviguera ensemble sur ce tour du monde.
Le Vendée Globe, c'est la course d'une vie, mais c'est aussi une emmerde par jour. J'en ai pas mal sur la précédente édition, notamment la casse des safrans, mais je m'en suis sorti. Eric Bellion m'avait dit que cette expérience m'apporterait beaucoup dans ma vie d'homme et ça a été le cas."
Yannick Bestaven – Maitre Coq IV
Cette édition 2020 signe le come-back de Yannick Bestaven après une première expérience avortée dès le golfe de Gascogne sur l'édition de 2008. Le co-inventeur de l'hydrogénérateur Watt & Sea revient plus ambitieux que jamais après une 11e place sur la Transat Jacques Vabre 2019 et une victoire sur cette même course en Class40 en 2015.
"En 2008, j'ai démâté et je n'ai pas pu faire la course. En même temps, j'ai pu assister à la naissance de ma fille. J'ai attendu 12 ans pour revenir dans de très bonnes conditions avec Maitre Coq. Cette édition n'a rien à voir avec celle de 2008. J'ai un véritable projet sportif avec bateau à ma main. Il s'agit de l'ancien Safran, premier IMOCA équipé de foils, il y a 4 ans, qui était à l'époque le meilleur bateau avec Banque Populaire."
Didac Costa – One planet
Le catalan a vécu quelques mésaventures lors de sa première participation au Vendée Globe 2016. Son bateau avait été frappé par la foudre un mois avant le départ, et à peine le départ donné, il avait été obligé de regagner les pontons, où il avait bénéficié d'une incroyable chaine de solidarité de la part de ses collègues des Sables. Capable de repartir, les soucis techniques ne l'avaient pourtant pas épargné, mais il avait néanmoins terminé la course à la 14e place.
"Le bateau est presque prêt à partir, nous avons encore un peu de temps pour travailler. Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois et je suis très heureux de prendre le départ de ce nouveau Vendée Globe. C'est pour moi une fantastique opportunité de naviguer autour du monde."
Sébastien Destremau – Merci !
Il y a 4 ans, il terminait 18e du Vendée Globe, après 124 jours de mer, soit 50 jours après Armel le Cléac'h, vainqueur de la 8e édition. Il revient cette année sur un nouveau bateau – celui sur lequel Conrad Colman a bouclé le Vendée Globe 2016-2017 sous gréement de fortune – qu'il a baptisé Merci ! pour évoquer la gratitude qu'il a reçue de la part de tout son public.
"J'ai terminé le dernier Vendée Globe avec un sentiment profond de gratitude pour ceux qui m'ont soutenu et qui étaient là à l'arrivée. Sur le podium, j'avais dit merci à ceux qui étaient là et en affichant ce mot dans mes voiles, je remercie plus globalement tout le monde. J'ai cette sensation d'être un immense privilégié. Certes, c'est dur et on rencontre de nombreuses emmerdes. On se fait mal, mais je suis bienheureux et chanceux d'être là."
Stéphane le Diraison – Time for Oceans
Obligé d'abandonner la précédente édition du Vendée Globe à cause d'un démâtage, Stéphane Le Diraison compte bien boucler la boucle cette fois-ci. Son bateau désormais doté d'un nouveau mât et fort d'une 8e place sur la Route du Rhum en 2018, il est prêt pour ce nouveau défi.
"Mon démâtage a été riche d'enseignement. Ça a été une belle leçon d'humilité. Je pensais finir la course, je me sentais fort et là, j'ai démâté. Aujourd'hui mon bateau a été totalement refait. Il n'y a que la coque en commun, tout a été modifié : mât, pont, foils, ballast…"
Alan Roura – La Fabrique
Il était le benjamin de la course il y a 4 ans et il sera encore une fois cette année. En 2016, il bouclait la course à la 12e position, mais depuis de l'eau a coulé sous les ponts. Le détenteur du Record de l'Atlantique Nord espère rivaliser avec certains de ses concurrents qui possèdent des bateaux de la même génération que le sien.
"En 2016, j'avais un très vieux bateau – qui sera d'ailleurs sur le départ de cette édition. On s'était préparé avec un petit budget et à la dernière minute. J'ai racheté un bateau d'ancienne génération de 2007 qui a entièrement été modifié et j'ai beaucoup appris avec ce bateau. Mon objectif au retour du Vendée Globe 2016, c'était de courir avec Fabrice (NDLR Amédéo) et Arnaud Boissières. Je vais pouvoir le concrétiser et j'espère prendre ma revanche."
Thomas Ruyant – LinkedOut
Embarqué sur le Vendée Globe 2016 sur le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, il est obligé d'abandonner son premier tour du monde. Son bateau s'est disloqué à mi-parcours, au large de la Nouvelle-Zélande et son rapatriement à terre marquera la 8e édition.
Bien décidé à revenir avec un projet performant, il s'est fait construire grâce à des investisseurs un bateau flambant neuf de toute dernière génération. Il est d'ailleurs l'un des prétendants au podium et peut faire peur à beaucoup de ses concurrents.
"J'ai une formidable machine préparée par une vrai dream team avec des partenaires de qualité. J'ai une grosse envie de me mettre au niveau de ces personnes qui m'entourent au niveau de la compétition. Mais j'ai aussi un beau message à faire passer. Advens, son partenaire principal, a choisi de mettre en avant le réseau professionnel LinketOut sur la coque de mon bateau. L'idée c'est d'aider 80 personnes à retrouver du travail avant la fin de mon tour du monde."
Kojiro Shiraishi – DMG Mori
On se souvient du skipper japonais revêtu d'un kimono, saluant son public lors de la descente du chenal des Sables-d'Olonne lors de l'édition 2016. S'il avait eu le privilège d'être le premier marin asiatique à participer au Vendée Globe, son aventure s'achevait dans l'océan indien après un démâtage. Il revient cette année avec un bateau de dernière génération, sistership de Charal.
"Je vais naviguer sur un bateau neuf. C'est la première fois que j'ai un bateau comme ça. Le but c'est de naviguer avec et de finir la course. Il y a 4 ans, le moment qui m'a le plus marqué était le départ, c'était fantastique. J'ai intégré ce milieu de la course au large, et maintenant il faut vraiment que j'essaye de finir. C'est mon objectif principal."