Alexia Barrier - TSE - 4 My Planet
La Méditerranéenne de la course navigue sur le plus vieux bateau de la flotte, à bord duquel Catherine Chabaud deviendra la première femme à boucler un Vendée Globe en 1996-1997. Après une 15e place sur la Route du Rhum 2018, elle se lance sur son premier tour du monde.
"Ça fait deux ans que l'on fonctionne avec un budget de Figaro, donc je suis contente d'avoir un nouveau partenaire (TSE). Mon bateau connait bien la route puisqu'il a déjà fait 7 tours du monde et participera à son 4e Vendée Globe. Promis, après il prendra sa retraite"
Manuel Cousin - Groupe Sétin
Après une 14e place sur la Route du Rhum 2018 et une 22e place sur la Transat Jacques Vabre 2019, c'est à travers les océans du Globe que s'apprête à se lancer cet ancien cadre commercial chez Toyota.
"C'est un vrai changement de vie. J'ai la chance et le privilège de naviguer sur ces bateaux depuis que j'ai quitté mon emploi en 2017 pour devenir skipper professionnel. C'est un véritable bonheur de naviguer sur ces superbes bateaux."
Clarisse Crémer - Banque Populaire X
Rien ne prédestinait cette chef d'entreprise parisienne à prendre le départ de son premier tour du monde sur le bateau vainqueur du Vendée Globe 2012 (ex-Macif) doté de dérives. Celle qui a opéré un véritable changement de vie il y a 5 ans a brillé lors du Défi Azimut 2020 par une 4e place, et s'est aussi illustrée avec une 6e place sur la Transat Jacques Vabre 2019.
"J'ai voulu participer à la Mini Transat en 2017 (NDLR : Elle termine d'ailleurs 2e) et je me suis découvert une vraie passion et un véritable amour du large. J'ai beaucoup de chance d'avoir été coaché par un champion comme Armel le Cléac'h qui m'a servi d'exemple et m'a apporté de nombreux conseils sur le bateau. Je vais maintenant être toute seule pour faire ce tour du monde."
Charlie Dalin - Apivia
Le vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2019 sur son IMOCA Apivia était-il programmé pour prendre un jour le départ du Vendée Globe ? Accompagné par l'équipe de François Gabart (Mer Concept), il se sent fin prêt à courir cette course qui le fait tant rêver.
"Je rêve de faire cette course depuis très longtemps. La course au large en solitaire c'est ce que je préfère. J'aime surtout la partie solitaire. Plus les courses sont longues, mieux je me sens, même si je n'ai jamais passé plus de 20 jours en mer. Il y a donc une part d'inconnu, mais je suis très heureux de prendre le départ."
Benjamin Dutreux - Omia Water Family
Le Vendéen sera finalement bien au départ de cette édition 2020 après avoir traversé des hauts et des bas.
"On a connu quelques temps durs, et c'est le cas pour beaucoup d'équipes. Il y a toujours des rebondissements, mais on retient les bons moments, et surtout le fait de pouvoir être au départ. C'est une émotion énorme, et, d'avoir surmonté ces petites galères nous amène l'envie d'une satisfaction supplémentaire."
Kevin Escoffier – PRB
Cet habitué des tours du monde en équipage – Trophée Jules Verne, Volvo Ocean Race – s'est vu confier la barre de l'IMOCA PRB par Vincent Riou. Il s'entraine à Port La Forêt, où Vincent Riou possède des locaux, qu'il partage d'ailleurs avec Sébastien Simon, autre bizuth.
"Tout se passe très bien à 1 mois et demi du départ. C'est sûr que je connais la route, mais il va maintenant falloir progresser sur le côté solitaire."
Clément Giraud – Compagnie du Lit/Jiliti
Son rêve a bien failli tomber à l'eau lorsque son bateau a pris feu fin 2019. Mais grâce au soutien d'un autre skipper et de son nouveau partenaire Jiliti, il prendra bien le départ de cette 9e édition du Vendée Globe.
"J'ai un nouveau bateau et un nouveau partenaire. On se prépare à La Rochelle, où l'on travaille un peu avec Maître Coq. Qu'Erik Nigon me prête son bateau pour faire le Vendée Globe, c'est du jamais-vu. Tout comme l'élan de solidarité de cette dernière année."
Damien Seguin – Apicil
Plus habitué aux régates entre quatre bouées, ce champion des JO et des Championnats du Monde de voile paralympique s'élancera pour son premier tour du monde sur le bateau star du film en Solitaire.
"Je suis arrivé dans la course au large en 2005 et j'ai eu beaucoup de difficultés pour me faire accepter. (NDLR : Damien est né sans main gauche). Petit à petit, j'ai navigué sur des bateaux de plus en plus grands et de plus en plus loin et je pense avoir gagné ma place au sein de cette communauté."
Sébastien Simon - Arkéa Paprec
Vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2018, Sébastien Simon a désormais sauté dans le grand bain. Après plusieurs problèmes liés aux foils de son bateau, il revient confiant pour son premier tour du monde.
"La confiance revient petit à petit. La dernière année n'a pas été simple, mais j'ai beaucoup de chance de naviguer sur un bateau de dernière génération, sur de grands foils. C'est un rêve. J'ai grandi aux Sables en face du ponton VG et c'est de là que mon rêve est né. J'ai énormément d'émotion en moi."
Maxime Sorel - V&B Mayenne
Auparavant skipper en Class40, c'est après la Route du Rhum 2018 qu'il décide de se lancer sur son premier Vendée Globe. Un grand pas en avant !
"Ce sont des bateaux qui sont exigeants, durs à maitriser, à la fois sur l'eau, mais aussi à terre. Ça nécessite une grosse logistique. Finalement, on n'est pas tout seul sur un tour du monde. C'est un souhait commun avec mes partenaires et l'association Vaincre La Muco. J'ai toujours eu une fascination pour le Vendée Globe, voir un seul homme naviguer sur un bateau à voile, sans escale et sans assistance. Je suis fier de montrer des couleurs et de porter des messages hauts et forts."
Armel Tripon - L'Occitane en Provence
Auparavant engagé en Multi50 – il a d'ailleurs remporté la Route du Rhum 2018 à bord de ces multicoques volants – il navigue désormais sur l'un des 8 bateaux neufs de la classe.
"C'est un bateau neuf et singulier. Malgré quelques péripéties, j'ai terminé ma qualif', avant de prendre le départ de ma première course de 48 h. On va naviguer dans la brise la semaine prochaine pour continuer de s'entrainer. Ce nouveau bateau se rapproche des Multi50 car c'est un véritable pur-sang qui ne demande qu'à accélérer tout le temps, il faut donc gérer cette puissance."
Nicolas Troussel - Corum
Nicolas Troussel s'est fait plutôt discret depuis la mise à l'eau de son bateau et a préféré naviguer seul qu'en course, afin de fiabiliser le dernier-né des IMOCA de dernière génération.
"On a remis le bateau à l'eau fin de semaine dernière, la première nav' a eu lieu cette nuit. Comme tout le monde, j'ai hâte de retrouver mon bateau et de retourner naviguer et gérer les préparatifs avant le stand-by aux Sables-d'Olonne. Je profite des conseils de Michel Desjoyeaux et Sébastien Josse. On a d'ailleurs pas mal navigué depuis la mise à l'eau, 9 000 milles. Je suis très content des choix que l'on a faits entre le constructeur, l'architecte et les gars qui sont venus naviguer sur le bateau. C'est très rassurant."