Un nouvel architecte
Bénéteau vient d'annoncer le lancement du nouvel Oceanis 40.1, un voilier de croisière de 12 m qui viendra remplacer l'ancien Oceanis 41.1. Si le design intérieur et extérieur est confié à Nauta Design — partenaire historique de Bénéteau sur la gamme Océanis, l'architecture et le dessin de coque ont été confiés au cabinet Lombard (les autres Océanis sont des plans Finot Conq ou Berret Racoupeau).
Si l'architecte travaille de longue date avec Jeanneau sur la gamme Sun Odyssey, et était à l'origine du Figaro 2, c'est une première Bénéteau. Un choix qui s'explique sans doute par les choix stratégiques du nouveau PDG du groupe, Jérôme de Metz, consistant à créer plus de synergie entre les différentes marques.
Un intérieur ultra volumineux
Si l'Oceanis 40.1 fait la même taille que le Sun Odyssey 410 de Jeanneau, le cabinet d'architecture a travaillé de manière totalement différente. D'abord parce que chez Jeanneau, Marc Lombard s'occupe également du design intérieur et du design de pont. La nouvelle carène signée Lombard est tulipée et dôtée d'un redan s'étirant sur le tiers avant de la coque.
"Si le Sun Odyssey 410 et l'Océanis 40.1 ont la même taille, le deuxième parait beaucoup plus volumineux. Il est aussi plus large de 20 cm et offre un aménagement différent. Par rapport au Jeanneau, le cockpit est plus haut, il y a plus de volume à l'arrière et l'espace intérieur est assez démonique" nous explique Éric Levet, architecte collaborateur du cabinet d'architecture. Car le cahier des charges de Bénéteau était de créer un bateau capable de convenir à différents programmes de navigations et donc d'accueillir jusqu'à 4 cabines dans un bateau de 12 m. "Les nouvelles carènes permettent d'apporter plus de volume à l'avant et donc d'accueillir une immense cabine ou 2 plus petites", ajoute Éric Levet.
4 versions d'aménagement
Ainsi, pour convenir à toutes les envies, l'Oceanis 40.1 se décline en 4 versions d'aménagements différentes : 2, 3 ou 4 cabines. 2 versions de lest et 3 plans de voilures sont également proposés, notamment une version performance avec un mât rallongé et un tirant d'eau plus important. En standard, on trouvera un mât enrouleur et un foc autovireur, pour les manœuvres en équipage réduit. Enfin, un mât classique recevra une grand-voile semi full batten.
"Au total, ce sont plus de 20 versions dont il a fallu étudier les devis de poids et de stabilité pour respecter le cahier des charges. On optimise les poids pour que le bateau soit le plus marin et performant possible, en travaillant sur la stabilité de forme et en cherchant à minimiser la stabilité de poids" détaille l'architecte.
Un grand cockpit
Les deux postes de barres sont reculés sur l'arrière, dégageant de l'espace avant pour une grande table de cockpit et deux banquettes pour 6 convives. Les manœuvres de voiles reviennent au niveau des barres à roue et les winches de drisses et d'écoute de grand-voile sont disposés classiquement sur le roof.
Enfin, le tableau arrière se transforme en plage de bain, actionnée manuellement ou électriquement en option.
Jusqu'à 4 cabines
Dans la version propriétaire (2 cabines), on trouve deux cabines double — dont une immense à l'avant - avec une salle d'eau, tandis que dans la version 4 cabines, l'Océanis 40.1 offrira 3 cabines double ainsi qu'une petite cabine avec lits superposés à l'avant.
Un carré lumineux
Le salon installé sur bâbord dispose d'un banc amovible et la table à carte est positionnée au bas de la descente à bobord, mais dos à la route. La cuisine en C dans le carré sur tribord, offre de nombreux rangements et un bel espace de travail.