Brest Atlantiques, c'est parti pour la route retour !

Actual Leader © Ronan Gladu / Actual Leader

Avec un passage de l'ultime marque de passage de Robben Island — face au Cap — les quatre Ultimes prennent désormais le chemin du retour. À l'exception de Sodebo Ultim' 3, en escale technique dans le port du Cap pour réparer son flotteur arraché.

Les quatres Ultimes de Brest Atlantiques ont désormais passé leur deuxième et dernière marque de passage, l'île de Robben Island, à quelques encablures du Cap. Le premier a été le Maxi Edmond de Rothschild ce mercredi 20 novembre 2019 à 20h16.Laissant l'île ou était emprisonné Mandela sur babord, il aura franchi ce nouveau cap stratégique en 15 jours 9 heures et 16 minutes de mer, à la vitesse moyenne de 24,8 noeuds.

"On est passés de 30 nœuds de vent à zéro en même pas une minute, on se demandait quand on allait s'en sortir. Finalement, on a eu un vent qui est revenu de l'autre côté et on a pu se dégager. Je pense qu'on peut rester "tanké" des heures et des heures dans la baie du Cap, donc on est contents d'en être sortis. Maintenant, le prochain point de passage, c'est Brest" a expliqué Franck Cammas.

© Yann Riou / PolaRYSE / GITANA SA

Suivait un peu moins de huit heures plus tard, le trimaran MACIF. Ce dernier s'est de nouveau arrêté pour une escale technique (système de transmission de barre ainsi que sur le système de remontée du foil bâbord) à la cape devant le port sud-africain, qui aura duré 6 heures et 25 minutes. François Gabart et Gwénolé Gahinet sont revenus en course à 10h20 ce jeudi 21 novembre et ont franchi 24 minutes plus tard Robben Island à la troisième place, 14 heures et 28 minutes après le Maxi Edmond de Rothschild, et 3 heures et 10 minutes après Actual Leader, passé en deuxième position, sa meilleure place depuis le départ de Brest le 5 novembre (Yves Le Blevec et Alex Pella ont parcouru 390 milles de moins que Franck Cammas et Charles Caudrelier sur le tronçon Rio-Le Cap).

© Jérémie Eloy / Macif

"On avait pas mal de petits problèmes qui rendaient le bateau compliqué à manœuvrer, on a profité du fait qu'on passait près de la côte pour faire une petite escale. On est arrivés pile au lever du jour sur Le Cap, le coin est quand même magnifique, cette montagne (Table Mountain) a un certain charisme, mais on n'a pas trop eu le temps de faire de la contemplation, on était plus dans la concentration pour essayer d'enchaîner. La bonne nouvelle, c'est qu'on repart avec un bateau qui va bien. On a deux bateaux à croquer devant nous, un qui n'est pas très loin, l'autre qui est un peu plus loin. On a vu Actual et Sodebo au Cap, on va essayer d'aller voir Gitana, il va falloir se défoncer pour aller les chercher, mais on est là pour ça, on a envie de jouer jusqu'au bout" a expliqué François Gabart dans une vidéo du bord.

Alors que le trimaran bleu repartait en course, Sodebo Ultim 3 ralliait le port du Cap à 10h30. Pour rappel Thomas Coville et Jean-Luc Nélias ont perdu l'arrière de leur flotteur tribord suite à un choc avec un OFNI.

© Martin Keruzoré / Sodebo

"Nous avons croisé MACIF en arrivant, puis nous sommes rentrés dans le centre du Cap pour vérifier le bateau et savoir si, suite aux trois chocs qu'on a eus sur nos trois safrans différents, l'intégrité du bateau était confirmée pour la suite du parcours. On en saura plus ce soir et on prendra une décision plus tard" s'est exprimé le skipper du trimaran flambant neuf.

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