Gréement et voiles, la prise de côte pas toujours évidente
Après l'adaptation de la remorque pour recevoir le bateau, je peux mettre le mât en place. Pour le gréement j'ai dû changer les ridoirs à lattes fournis à l'origine pour des ridoirs à chape. Les premiers ne permettent pas un réglage assez précis.
Prise de cotes pour le foc
Maintenant que le gréement m'apporte satisfaction, je peux procéder à sa première installation. C'est l'occasion de poser l'emmagasineur, c'est le choix que j'ai fait pour un enroulement complet et pratique du foc. Et surtout pour pouvoir affaler le foc sans être obligé de démâter comme c'est le cas quand la ralingue de foc sert d'étai.
Les voiles ont étés commandées suivant le relevé de cotes que je réalise moi-même :
- Pour le foc, j'installe une drisse qui représente le périmètre de la voile. Il suffit ensuite de relever les dimensions des 3 cotés et de la projection à l'équerre du point d'amure.
- Pour la grand-voile, je demande qu'elle respecte la jauge.
Essais des voiles dans le jardin
Après quelques inquiétudes relatives aux délais de livraison (le fabricant rencontre des difficultés avec son sous-traitant qui découpe les laises), je prends possession de celles-ci à La Rochelle fin mai. Juste le temps de faire un essai à côté de la maison avant de participer au soixantenaire du Maraudeur qui se déroule dans le Jura sur lac de Vouglans à 550 km de mon port d'attache !
Première mise à l'eau sur la Charente
Première mise à l'eau
Apres avoir mis "Désiré" dans l'eau de la Charente pour la première fois (30 mars 2018) sans son mât, je fais mes premiers ronds dans l'eau à la voile sur un petit plan d'eau aux portes d'Angoulême. La base nautique de St Yrieix qui y est installée m'accueille chaleureusement (c'est elle qui a vu débuter un jeune voileux du nom de François Gabard !).
Mise à l'eau pour les premiers essais sous voiles
Cela se déroulera en famille pour mon plus grand plaisir. Je suis loin d'être au point, mais c'est un premier essai riche en informations et en émotions.
Mise à l'eau pour le rassemblement du Maraudeur
Rassemblement pour le Soixantenaire du Maraudeur
Mon bateau est né soixante ans après la construction des premiers maraudeurs qui étaient vendus à l'époque au BHV pour 5000 francs ! Cet anniversaire sera fêté lors du national organisé par l'ASM (Association Sportive des propriétaires de Maraudeur) sur le lac de Vouglans dans le Jura.
Pour faire ce premier grand déplacement, je réalise plusieurs équipements pour transporter le moteur et le gréement :
- un support moteur dans cabine (pour centrer les poids pendant le transport)
- un support télescopique sur le tableau arrière, fixé sur les femelots de safran pour recevoir le mat. Télescopique, il m'aide pour soulever le mât quand je mate seul.
Un accueil sympathique nous sera réservé et le bateau attirera la curiosité des invités. Ce sera l'occasion de faire connaissance avec un grand nombre d'adhérents.
Un baptême pour en grande pompe
"Désiré" sera baptisé en présence du président de l'association Jean Louis Dalloz avec lequel j'entretiens un dialogue régulier depuis le début de cette construction et qui m'a apporté une aide précieuse.
La proue de "Désiré" a été arrosée de champagne. Nous n'avons pas envisagé de casser la bouteille, sa coque n'aurait pas supporté le choc. Le contreplaqué moulé époxy est solide, mais tout de même !