Une descente plus accessible
Les plans ne prévoient qu'une simple porte d'accès à la cabine, je ne trouve pas cela pratique et décide donc de construire une vraie descente avec un capot amovible. Cette ouverture dans le rouf facilitera l'accès au pied de mat, et rendra plus confortable les manœuvres d'installation des voiles.
Avant la découpe de l'ouverture
Avec le capot en place
La porte à 2 panneaux
Les renforts du rouf
Pour cette modification, il faut découper une partie du rouf et de l'ossature qui le soutient. C'est un peu pour cette raison que j'ai stratifié le rouf sur les deux faces. J'installe l'encadrement de cette descente comprenant des pièces de bois profilées qui assureront l'étanchéité et la pose du capot. Pour tenir en place, celui-ci sera muni de taquets qui s'emboiteront dans des logements installés dans le cadre. La porte en deux parties est condamnée par des targettes. Malgré l'installation de rainures drainées en pied de porte, je n'arrive pas la rendre totalement étanche.
Des hublots pour la silhouette et l'aération
Pour affiner la silhouette de mon Maraudeur, je décide de placer des hublots effilés de chaque côté du rouf comme vus sur plusieurs petits croiseurs. Je place des panneaux en polycarbonate de bonne qualité dans un cadre en bois comportant une feuillure et des méplats sur la face intérieure de la cabine. La fixation est assurée par un collage souple, car je ne veux pas utiliser les écrous classiques du commerce prévus habituellement pour cela.
Ouverture dans le rouf pour le panneau de pont
Un petit panneau de pont est également installé pour l'aération de la cabine sur la face avant du rouf.
Enduit avant peinture
La peinture : pas la phase la plus passionnante...
Il s'agit d'une grosse étape des travaux. Pour peindre la coque, je dois retourner à nouveau le bateau. Mon installation comprenant des sangles à cliquet fait l'affaire. Si soulever le bateau n'est pas difficile, la phase de redescente sur ses bers est un peu plus compliquée, car le système de cliquet n'est pas fait pour relâcher doucement la tension des sangles… Le bateau de nouveau à l'envers, j'ai conscience de mes erreurs passées lors des travaux de collage du rouf au plafond. J'aurais été largement meilleur, le bateau à l'envers. L'expérience, ça s'acquiert !
Le niveau laser pour tracer la flottaison
Pour tracer la ligne de flottaison, j'utilise un niveau laser de chantier après avoir soulevé le bateau et l'avoir bien placé à l'horizontale. Ma pièce étant trop petite, je place le laser dans le jardin et l'utilise à travers les vitres.
A travers les vitres du jardin pour le côté bâbord
J'enduis l'ensemble de la surface de la coque avant d'appliquer la peinture d'impression. Une cravate noire est peinte légèrement au-dessus de la ligne de flottaison, un antifouling est appliqué également, bien que je n'envisage pas de laisser le bateau à l'eau en permanence. Je choisis un classique bleu foncé pour la coque et un blanc légèrement cassé pour le reste, ponts, cockpit, rouf et cabine.
Peindre, poncer, re-peindre...
Un joli fini brillant
Une peinture antidérapante sera appliquée sur une partie du pont, du plancher de cockpit et du rouf.
Le lest installé en fond de coque
80 kg de lest
Le lest doit être installé dans le saumon de la quille. Je fabrique des modèles en polystyrène des différents éléments, pour réaliser ensuite les moules en plâtre. Le lest en plomb sera coulé en quatre parties, le tout pesant 80 kg. J'utilise du plomb de récupération que je fais fondre dans mon jardin pour limiter les vapeurs nocives.
Le lest en 4 parties
80 kg !
Commande et réception du gréement
Le gréement a été commandé aux environs de La Rochelle chez AG+. Ce fournisseur m'a fourni du bon matériel, je regrette seulement qu'il ne m'ait pas vraiment conseillé notamment pour le gréement dormant. Cela m'aurait évité de modifier les œillets de haubans qui n'étaient pas à la bonne longueur. La remorque achetée d'occasion remplit son premier service et me sert pour transporter le mât à la maison. Je profite de cette sortie pour faire un détour par la pointe de la fumée dans une sale météo.