- Prix : à partir de 2 500 euros
- Construit de 1979 à 1983 à 1 065 exemplaires
C'est dans la brise, lors d'un rude louvoyage contre un clapot escarpé que vous le constaterez : le 18 remonte encore au vent sous voiles – réduites bien sûr - alors que nombre de croiseurs plus grands jettent l'éponge et font route au moteur… Un des rares voiliers de moins de 6 mètres capable d'affronter des conditions musclées.
Un petit bémol par petit temps. Un peu plus lourd que les autres Micros - Neptune 550 ou Microsail pour ne citer qu'eux -, il est logiquement moins nerveux. Pour ne rien gâter, il conserve un look sympa qui ne trahit pas son âge – lancement en 1979 tout de même !
Il a même, avec son cockpit très large, son gréement fractionné qui fait la part belle à la grand-voile, son rouf en sifflet et sa carène planante tous les attributs ou presque du croiseur d'aujourd'hui – ne lui manque que l'étrave droite. Décidément un très bon cru que ce plan Finot : il vieillit bien, il est costaud, et en plus il est agréable à barrer.
A l'intérieur, quatre couchettes et une table articulée. Le First 18 a été commercialisé en version quille fixe ou en version quille pivotante. Cette dernière, vendue un peu plus cher, demande une vérification attentive du mécanisme.
Le diagnostic de Bateaux.com
Le First 18, dans la catégorie des croiseurs de poche, est certainement un des meilleurs choix. Il ouvre toutes sortes de programmes : sorties à la journée, régates, cabotage… et pourquoi pas de plus grandes virées. Un parfait support pour ceux qui des ambitions de navigation inversement proportionnelles à leur budget.
Les avantages
- Voilier incroyablement marin pour sa taille
- Disponible en quillard ou quille pivotante
- Emménagements cosy
Les inconvénients
- Un peu lourd par petit temps
- Vaigrages fragiles
- Ne s'échoue pas à plat sans béquilles
Mais que lui manque-t-il ?
Mis à part quelques kilos en trop, il est parfait !
L'équivalent aujourd'hui ?
Le Micro reste populaire en Europe Centrale, mais en France, pratiquement rien en neuf. Mis à part l'indéboulonnable Corsaire né en 1954.