Parti des îles Canaries le 28 décembre dernier, il aura parcouru les 4 860 kilomètres en 59 jours. Une traversée mouvementée avec une météo très capricieuse qui a obligé le marin à rester des journées et des nuits entières bloqué dans sa cabine.
La mer forte n'aidait pas pour godiller, car Hervé Le Merrer avait du mal à rester debout sur son frêle esquif de 6,50 m de long. En plus, avec la houle, la godille sortait régulièrement de l'eau. Mais l'homme a tenu et a pu faire ses premiers pas à terre ce samedi 24 février vers 17 h, heure française.
Déjà des voix s'élèvent pour demander à quoi sert un pareil défi ? Sans doute à rien, si ce n'est de montrer qu'avec de la volonté et du courage, il est possible de faire de grandes choses. Un autre aventurier incontesté Yvan Bourgnon, a d'ailleurs pris fait et cause pour cette traversée, encouragent à deux mains le marin.
Pour ce breton de Trébeurden, ce n'est pas sa première transat puisqu'il en a déjà effectué 21 à la voile ! Mais c'est sans doute la plus dure.