- A partir de 5 000 € pour un quillard.
- Le dériveur est logiquement mieux côté – autour de 8 000 €
Il garde une bien fière allure, pour un voilier dessiné il y a bientôt 40 ans (1978) déjà ! La patte de l'architecte Jean Berret y est pour beaucoup : carène toute en rondeurs, rouf en sifflet et hublots très élégant… Mais le plus intéressant ne tient pas dans ces lignes intemporelles, mais bien dans la version dériveur intégral, de très loin la plus diffusée.
La vie à bord n'a pas été négligée avec un cockpit accueillant et une vaste cabine (pour la modeste taille). A l'intérieur, quatre bonnes couchettes, une table de carré et un bloc cuisine.
Le diagnostic de Bateaux.com
A la fin des années 1970, se passer d'une quille et se contenter de concentrer le lest dans les fonds tenait de la gageure, aussi ce ne sont pas moins de 735 kg de fonte – pour un déplacement total de 1,4 t – qui sont fixés sous les planchers. A la clé, une raideur à la toile très rassurante, de réelles aptitudes au louvoyage, et surtout la possibilité de s'échouer bien à plat et sans béquilles. Mais cet excés de poids se ressent un peu au moment de tracter ce voilier derrière sa voiture...
Les avantages :
- Raide à la toile pour un dériveur
- Emménagements bien conçu pour la petite croisière
- Gérable en solitaire
Les inconvénients :
- Profil de dérive peu efficace – une simple tôle
- Gréement sous-dimensionné
- Finition intérieure
Mais que lui manque-t-il ?
Un cockpit un peu plus large et surtout un accès à l'eau – ou à la plage – facile.
L'équivalent aujourd'hui ?
Le Maxus 24 Evo. En version dériveur intégral, il reprend le même programme, le confort avec du volume en plus !