Dans la catégorie coupe-orin, on trouve deux systèmes : le disque dentelé aiguisé fixe sur l'arbre ou bien le ciseau avec une lame fixe et deux lames tournantes. Autant le dire simplement, le disque aiguisé ne coupe pas efficacement les cordages.
Un coupe orin associé à une anode
Pour fonctionner, ce type de disque doit attendre que le cordage se tende en s'enroulant sur l'arbre avant d'espérer le voir se couper. Mais dans ce cas, il est déjà trop tard, car l'entortillement sur l'arbre est rédhibitoire. Le cordage risque en se tendant de tordre l'arbre ou d'endommager l'étambot risquant alors de créer une fuite d'eau. Le seul avantage de ce type de coupe-orin est leur petit prix (environ 200 €).
Si vous avez à choisir un coupe-orin de ce type (le choix uniquement guidé par le prix !), nous vous recommandons alors le modèle SLC qui intègre une anode en plus du disque aiguisé. Vendu à peine 60 € (coupe-orin + anode !), il faudra le remplacer dès que l'anode sera usée (à vérifier au moins une fois par an). Ainsi vous êtes sûr de conserver un coupe-orin toujours neuf et aiguisé au moins le temps de la saison.
Le cisaillement des ciseaux
Quitte à installer un coupe-orin, nous vous conseillons fortement de choisir un modèle efficace. Pour cela le Spurs reste le plus performant. Ce modèle est distribué par Seaview Progress. Celui-ci possède des couteaux qui sectionnent le cordage même s'il n'est pas sous tension. Ce coupe-orin possède une lame fixe immobilisée sur l'étambot et deux lames mobiles qui tournent avec l'arbre d'hélice. Le cordage qui viendrait se prendre sera sectionné par le cisaillement des couteaux.
Disponible pour tous les diamètres d'arbre de 20 à 75 mm, l'investissement est plus important que les coupe-orins basiques (environ 900 € pour un arbre de 40 mm), mais l'assurance de son bon fonctionnement vaut largement cette dépense.