- A partir de 18 000 euros. 25 000 euros pour un Feeling 29, bien mieux fini que le Kelt.
- 1200 exemplaires de 1983 à 1996
C'est Gilles Vaton qui a dessiné cette carène bien pleine avec son étrave épaisse. Le Kelt 850, décliné en quillard et en dériveur intégral, a plus d'un argument. Il est d'abord très marin, surtout en quille fixe, et profite d'emménagements clairs et très fonctionnels avec son lit breton et sa cabine arrière. Sur le pont, on se réjouit de la plage avant bien dégagée, du large cockpit et de la belle jupe arrière.
Repris par Kirié, le 850 devenu 29 et devient Feeling 29.
Le diagnostic de Bateaux.com
"Solide comme un Kelt." Cette accroche, c'était celle de la pub de ce dériveur né en 1984. C'est vrai qu'il est costaud et bien préparé aux échouages à répétition. Mais la semelle en fonte et ses ailerons réduisent les qualités de glisse, d'autant que le safran court et large décroche volontiers par forte gîte. Quelques cas d'osmose de pont sont signalés sur les millésimes du milieu des années 1980.
Ses aménagements sont intéréssants avec son lit breton dans la pointe avant qui offre un grand volume pour le carré et sa cabine arrière indépendante.
Les avantages
- Vue panoramique dans le carré
- Cockpit confortable
- Jupe arrière (novateur à l'apoque)
Les inconvénients
- Appendices de la version dériveur perfectible
- Dépose du lest – galette – pas évidente
- Finition des premiers modèles décevante
Mais que lui manque-t-il ?
Son design un peu agricole peut rebuter… mais à part ça, le 850 reste dans le coup surtout vu son volume habitable.
L'équivalent aujourd'hui ?
Il existe peu de dériveurs intégraux de 8 à 10 m en France : c'est au final le polonais Delphia 29 DI qui reprend le plus fidèlement les points forts de notre Kelt.