Mark Mills architecte designer a dessiné deux unités au pont révolutionnaire. Pour faciliter les déplacements des voiles sur le pont au moment du matossage, le pont est en pente douce depuis le maître bau du voilier jusqu'au tableau arrière. Le livet de pont suit cette courbe douce qui fait totalement disparaître le rouf.
Cette suppression de toutes les marches a dû faire réfléchir Philippe Briand pour dessiner les nouveaux Sun Odyssey 440 et 490. En effet, les passavants de ces deux voiliers de croisière descendent en pente douce depuis les cadènes de haubans jusqu'à l'arrière du cockpit.
Ainsi on peut monter sur le pont sans jamais franchir une marche depuis le cockpit, en passant derrière les postes de barre, jusqu'au pied de mât. Contrairement au Wally, le livet de pont reste horizontal si bien que le début des passavants est largement protégé par le pavois et les filières qui arrivent au-dessus de la ceinture.
Même d'inspiration Wally, cette innovation va faciliter la circulation à bord de ces voiliers de croisière. La perte de volume sous le pont à cet endroit n'est pas pénalisante ni pour les aménagements (on se trouve dans les cabines arrière), ni sur les volumes de rangement (Les coffres sont sous les banquettes).
Pour faciliter encore plus la circulation au niveau des haubans, les bas haubans sont repris sur une cadène à l'intérieur au niveau du rouf alors que les haubans extérieurs sont sur une cadène au niveau du bordé. Ainsi les équipiers (mais aussi le génois pour le border) passent aisément entre les haubans. Cette solution plus complexe à la construction (il faut 2 cadènes séparées au niveau du pont) est souvent délaissée par les chantiers pour des raisons de coûts.
Avec ses passavants "intelligents" et son cockpit modulable, les Sun Odyssey nouvelle génération montrent que l'on peut encore innover dans l'ergonomie des voiliers de croisière.