Comment venir sur l'île ?
L'île est principalement reliée à celle de Saint-Martin, toute proche – 15 milles au Nord-Ouest. Plusieurs liaisons maritimes sont assurées – 45 à 75 minutes de traversées, à partir de 50 € l'aller/retour. Il est également possible de rejoindre Saint-Barth à bord d'un bateau taxi. Rejoindre Saint Barth en avion est une expérience unique, réservée aux pilotes qui ont effectué une qualification spéciale : la piste, longue de 600 m seulement, est coincée entre un col et la mer… sensations fortes garanties ! Les avions sont donc petits et ne volent que le jour, avec des conditions météorologiques favorables. La plupart des vols assurent la liaison entre Saint-Martin et Saint-Barth, en 12 minutes seulement, à partir de 140 € l'aller/retour. Mais l'accès est également assuré depuis la Guadeloupe, Puerto Rico et Antigua.
Naviguer autour de Saint-Barth
Pas de base de location sur l'île. Mais de grosses flottes disponibles à Saint-Martin, à trois heures de mer. Louer un voilier en Martinique – distante de 260 milles – peut se justifier si vous recherchez une unité particulière : le port du Marin est en effet la base arrière de nombreux catamarans rapides et autres monocoques typés régate.
Le plaisir de naviguer sous les tropiques
Dans ces eaux chaudes, naviguer est synonyme de plaisir, même quand les embruns s'invitent sur le pont. Car l'île est soumise d'octobre à juin à l'alizé - qui souffle du Nord-Est au Sud-Est -, un vent établi de 10 à 25 nœuds sur de très longues distances. Du coup, la houle est souvent au rendez-vous, associé à un clapot court. La côte au vent est logiquement bien plus exposée que celle sous le vent, où se niche le port de Gustavia et les principaux mouillages.
Quand naviguer ?
Le carême, de décembre à avril, dispense un temps plutôt sec et pas trop chaud – moyenne de 25°C. L'hivernage est plus humide et sensiblement plus étouffant avec 27°C de température moyenne. La pluviométrie annuelle atteint 1 000 mm – c'est la même que celle du Cap Ferret -, mais la nature des sols, la chaleur et l'absence de sources et de cours d'eau se traduisent par une végétation sèche.
Que faire pendant une croisière ?
Le seul port de l'île est Gustavia. Il est parfaitement protégé de l'alizé. Seuls quelques ressacs de sillages peuvent agiter le plan d'eau. Les bateaux s'amarrent cul à quai grâce à des pendilles. L'avant-port s'ouvre sur une vaste baie où il est possible de prendre un corps-mort. À terre, nombreuses possibilités de restauration et d'avitaillement.
Un café-restaurant à ne pas rater ? Sans hésiter, le Select ! Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le plus ancien restau de l'île est plutôt connu pour sa franche convivialité, ses burgers et ses rhums arrangés…
À visiter à Gustavia : le clocher suédois et le bâtiment de l'ancienne préfecture, témoins de la présence suédoise – de 1784 à 1878 -, les églises catholique et anglicane et bien sûr les cases traditionnelles qui ont résisté aux incendies, cyclones et autres outrages du temps…
À faire si vous avez un peu de temps : louer une voiture – petite de préférence, les routes sont étroites et escarpées – et découvrir les panoramas et les plages secrètes ou presque.