En 1912, le Titanic coulait au large du Canada, lors de son voyage inaugural, après avoir percuté un iceberg. L'épave était découverte en 1985 par Robert Ballard, océanographe à l'Université de Rhode Island, relativement bien conservée de la lumière, à 3,8 km sous la surface de l'eau. Mais désormais, le bateau est en danger… Une étude révélée par la BBC montre qu'une bactérie très résistante s'attaque au paquebot et pourrait bien l'avoir rongé d'ici une vingtaine d'années.
Des chercheurs de l'université canadienne de Dalhousie avaient prélevé, en 1991, des bactéries présentes sur le navire, responsables de la corrosion. Il aura fallu attendre 19 ans – et une nouvelle équipe — pour identifier, ces organismes responsables de la dégradation de l'épave, raffolant du fer. En 2010, les scientifiques baptisèrent cette nouvelle espèce "Halomonas titanicae", nom inspiré de celui du bateau.
Cet organisme serait très résistant à la pression de l'eau, à l'obscurité et à la température très froide expliquent les chercheurs. Installée sur le Titanic depuis plusieurs années, elle s'attaque au fer, dont elle raffole particulièrement. Une situation inquiétante d'autant plus que des stalactites de rouille – des rusticles – ont fait leur apparition sur le navire et sont un lieu de vie idéal pour l'Halomonas titanicae.
Le célèbre Titanic serait donc amené à disparaitre, mais dans combien de temps ? Tous ne sont pas d'accord sur le temps qu'il reste à vivre au bateau. Car la bactérie n'est pas le seul facteur à prendre en compte. Depuis des années, l'épave est soumise aux courants aquatiques et la corrosion guette.
Sachez qu'une agence de voyage londonienne vient de lancer un voyage "sous-marin" un peu spécial pour pouvoir visiter le Titanic. Une prestation réservée à 9 chanceux, qui y mettront le prix...